Réduit à dix dès la première période, Rennes a réussi à forcer son destin et battre le Panathinaïkos (3-1), jeudi, lors de la 4e journée de Ligue Europa, confortant sa première place dans le groupe F.
Toujours aussi inconstants et imprévisibles, les Bretons ont fait une excellente opération en portant leur total à 9 points en quatre journées.
Ils ont 3 points d’avance sur Villarreal, qui a renversé le Maccabi Haïfa en fin de match (2-1) et cinq sur le « Pana ». Villarreal compte un match en moins — la réception d’Haïfa –, mais le « sous-marin jaune » doit encore venir au Roazhon Park.
Privé de son gardien Steve Mandanda, touché à un genou, Bruno Genesio avait pourtant choisi de se passer de plusieurs autres cadres au coup d’envoi, laissant penser qu’il donnait la priorité au match en championnat contre Lyon, dimanche prochain.
Adrien Truffert, Lorenz Assignon, Wared Omari, Ludovic Blas et Amine Gouiri remplaçants, la défense était inédite avec Arthur Theate décalé à gauche pour laisser l’axe à Christopher Wooh et Januël Belocian dans l’axe.
Impeccable lors de la victoire rennaise (2-1) à l’aller, le défenseur de 18 ans a cette fois failli coûter cher à son équipe en concédant un penalty à la demi-heure de jeu et en se faisant exclure pour avoir empêché illégalement un adversaire de marquer, à quatre mètres du but.
Fotis Ioannidis, déjà buteur dans cet exercice contre l’OM en 3e tour préliminaire de Ligue des champions et à l’aller, a remis les deux équipes à égalité d’une panenka (1-1, 34e).
Une égalisation d’autant plus frustrante
Une égalisation d’autant plus frustrante que les Grecs n’avaient absolument pas été dangereux jusque-là et que leur gardien, Alberto Brignoli s’était spectaculairement manqué dès la 9e minute sur un coup franc assez anodin de Fabian Rieder de près de 30 mètres, pour offrir l’ouverture du score aux Rouges et Noirs (1-0, 9e).
Mais Genesio, qui avait parlé en conférence de presse d’avant-match de la façon dont des faits de jeu contraires avaient parfois tiré le meilleur de ses joueurs, va finalement peut-être remercier Belocian.
Genesio peut se féliciter de son coaching
A dix, Rennes, tout en faisant logiquement le dos rond, a semblé bien plus déterminé et solidaire qu’à onze.
Le coach rennais peut aussi légitimement se féliciter de son coaching, ses joueurs ayant repris le contrôle du match grâce à un triple changement à la 63e minute.
Deux minutes après leur entrée en jeu, Ibrahim Salah, qui avait bien suivi pour reprendre victorieusement une frappe déviée de Ludovic Blas, avait réveillé le Roazhon Park (2-1, 65e).
Cinq minutes plus tard, c’est le soldat Nemanja Matic qui a obtenu avec tout son métier un penalty transformé en force par Blas (3-1, 70e).
Après cette nouvelle prestation européenne convaincante, l’urgence pour Rennes est plus que jamais de bonifier cela en Ligue 1, où le club végète à une 11e place indigne de son potentiel.
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