L’honnêteté est une valeur en perte de vitesse dans notre monde actuel perturbé. Mais il ne faut cependant pas faire de généralités, la preuve, un homme souhaite retrouver le retraité qui a, par erreur, payé sa note de carburant.
Les faits se sont produits à la station-service de Carrefour Besançon Valentin, ce mardi 11 octobre. Benjamin, un artisan de Besançon, a réalisé une fois rentré chez lui, que son plein de carburant avait malencontreusement été réglé par le client qui se trouvait juste devant lui dans la file d’attente, rapporte L’Est républicain.
« Je me dis qu’il devait faire attention à ses sous »
La somme de 115,88 euros a vraisemblablement été débitée sur la carte bancaire de la personne âgée qui précédait l’artisan, ce mardi matin. « Ça me fait mal au cœur, je veux le retrouver », a déclaré ce dernier auprès de nos confrères, indiquant qu’il avait laissé ses coordonnées au magasin, dans le cas où le client lésé se rendrait compte de l’erreur et contacterait la station-service.
« Je veux vraiment retrouver et rembourser ce p’tit papi », ajoute Benjamin, qui a immédiatement contacté Carrefour pour le mettre au courant de la situation. « Ils ne peuvent rien faire, à moins que le client porte plainte », se désole-t-il. « Je me mets à sa place, la conjoncture économique est difficile. Le compteur avant moi affichait 20 euros, je me dis qu’il devait faire attention à ses sous », présume l’artisan.
« Quand j’ai mis ma CB, ça ne m’a pas demandé mon code. J’ai trouvé ça bizarre »
Par ailleurs, Benjamin reste dubitatif et n’explique pas comment une telle erreur a pu se produire. « Quand j’ai mis ma CB, ça ne m’a pas demandé mon code. J’ai trouvé ça bizarre, mais c’est seulement en rentrant chez moi que j’ai compris. J’ai comparé mon ticket de reçu avec ma carte, ce n’était pas les mêmes numéros. En fait, c’est le client devant moi qui a dû s’acquitter de mes 115,88 euros ! » détaille-t-il. « Ce Monsieur, ça pourrait être mon papi », mentionne-t-il encore.
L’artisan bisontin espère que le client en question lira le journal et verra l’article de L’Est républicain, à qui il a également communiqué ses coordonnées. Le quotidien précise d’ailleurs qu’il est inutile aux « petits malins » d’essayer de se faire rembourser la somme, Carrefour disposant des images de vidéo-surveillance. De plus, il sera facile de vérifier l’erreur avec le relevé bancaire de l’homme lésé.
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