Âgé de 39 ans, un Angolais incarcéré après plusieurs condamnations dans des affaires d’agression sexuelle et de viol a récidivé auprès d’une femme venue lui rendre visite en prison.
Condamné à 8 ans de prison pour viol par la cour d’assises d’Ille-et-Vilaine en 2002, Pablo Tambo a été condamné à 15 années de prison supplémentaires pour des faits d’agression sexuelle en 2007.
Multirécidiviste, il était incarcéré au sein du pénitencier de Caen depuis un an après être déjà passé par 6 autres prisons différentes selon Ouest-France.
Âgé de 39 ans, monsieur Tambo recevait régulièrement la visite d’une bénévole participant à la prise en charge des personnes détenues afin de les aider à rompre l’isolement carcéral.
Une activité censée favoriser la future réinsertion des condamnés qui peut se traduire par la mise en place d’une correspondance régulière et des « entretiens » ou des « actions d’animation collective » sur le lieu de détention, selon le site officiel de l’administration.
Âgée de 68 ans, cette bénévole rendait visite à Pablo Tambo deux fois par semaine.
« Je n’étais pas amoureux d’elle, mais je l’aimais bien », a expliqué le détenu.
Mais le 16 août dernier, la situation a dégénéré et il a agressé sexuellement la visiteuse dans sa cellule.
« Il m’a ceinturée au niveau du buste. Je l’ai supplié de me laisser sortir », a expliqué la visiteuse de prison – particulièrement choquée après l’agression.
Jugé mercredi dernier, il a reconnu les faits devant le tribunal correctionnel de Caen, expliquant qu’il était jaloux que cette bénévole passe du temps en compagnie d’autres prisonniers.
Une justification qui n’a pas convaincu les juges, ceux-ci l’ayant condamné à 3 années de prison supplémentaires.
Sans cette nouvelle condamnation, Pablo Tambo aurait été libérable à compter du 20 mai 2020 selon Ouest-France.
Si vous avez apprécié cet article, partagez-le avec vos amis et laissez-nous un commentaire pour nous donner votre avis.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.