Selon un rapport canadien récemment publié, les immigrants admis alors qu’ils étaient de jeunes enfants ont un taux d’éducation postsecondaire plus élevé et gagnent plus d’argent après la mi-vingtaine que la population canadienne en général.
Plus un enfant est jeune lors de son admission au Canada, plus il a de chances de réussir ses études postsecondaires, selon les données de 2021 analysées par Statistique Canada.
Parmi les immigrants âgés de 20 ans, par exemple, 77,3 % de ceux arrivés au Canada à l’âge de quatre ans ou moins ont suivi des études postsecondaires, 69,9 % de ceux qui admis entre 5 et 9 ans et 61,3 % pour ceux admis entre 10 et 14 ans.
En comparaison, seulement 59,9 % des déclarants fiscaux âgés de 20 ans au Canada – incluant les immigrants et les non-immigrants – ont réclamé des crédits de scolarité pour l’éducation postsecondaire, selon StatCan.
« Les immigrants admis en tant qu’enfants semblent avoir bénéficié économiquement à long terme de leur participation plus fréquente à l’enseignement postsecondaire », peut-on lire dans le rapport.
À l’âge de 20 ans, les immigrants arrivés au Canada alors qu’ils étaient enfants avaient un salaire médian inférieur à celui de l’ensemble de la population canadienne. Les données suggèrent que cela signifie que la plupart des membres de ce groupe démographique étaient inscrits dans des études postsecondaires. Les chiffres changent toutefois lorsqu’ils atteignent l’âge de 25 ans.
« Pour les personnes âgées de 25 à 30 ans, le salaire médian des immigrants admis en tant qu’enfants était égal ou supérieur à celui de l’ensemble des déclarants », indique StatCan. « À l’âge de 30 ans, les immigrants admis en tant qu’enfants avaient un salaire moyen de 54 900 $. »
« C’est 17,6 % de plus que le salaire moyen de 46 690 $ de tous les déclarants canadiens du même âge. »
Cependant, les opportunités ne sont pas les mêmes pour tous les immigrants au Canada, selon CIC, un site web d’information sur l’immigration au Canada.
Les enfants d’immigrants de la classe économique ont tendance à avoir les taux les plus élevés de participation aux études postsecondaires, tout comme les salaires annuels à l’âge adulte. Les immigrants de la catégorie économique sont ceux qui viennent au Canada par l’intermédiaire des programmes d’entrée express, des programmes de candidats des provinces ou du programme d’immigration qualifiée au Québec.
« Les immigrants de la catégorie économique sont autorisés à venir au Canada en raison de leur capacité à s’intégrer au marché du travail », a déclaré CIC dans un billet de blogue datant de 2021. « Ils arrivent au Canada avec un capital humain élevé : ils sont jeunes et d’âge moyen, et font preuve d’éducation, de compétences linguistiques et de compétences en demande qui répondent aux besoins économiques du Canada. Ainsi, les enfants des immigrants de la catégorie économique sont susceptibles de développer des caractéristiques de capital humain qui reflètent celles de leurs parents ».
Les immigrants de la catégorie familiale, qui sont généralement parrainés par un membre de la famille canadienne d’un ressortissant étranger, et les réfugiés demandant l’asile au Canada sont plus susceptibles de travailler que de suivre un enseignement postsecondaire.
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