« Nos enseignants continueront à éveiller l’esprit critique des citoyens de la République, à les émanciper de tous les totalitarismes et de tous les obscurantismes », a martelé samedi Jean Castex sur Twitter, au lendemain de la décapitation d’un enseignant.
Le Premier ministre s’est entretenu samedi matin, aux côtés du ministre de l’Education Jean-Michel Blanquer, avec les représentants des personnels de l’Éducation nationale.
« Solidaire de ses enseignants, l’État réagira avec la plus grande fermeté pour que vive la République et ses citoyens, libres ! Nous ne renoncerons jamais. Jamais », a ajouté Jean Castex.
Dans nos écoles, collèges, lycées, partout, nos enseignants continueront à éveiller l’esprit critique des citoyens de la République, à les émanciper de tous les totalitarismes et de tous les obscurantismes.
Et nous serons là, avec eux : je l’ai dit ce matin à leurs représentants. pic.twitter.com/BBcZ2gn1pO— Jean Castex (@JeanCASTEX) October 17, 2020
Devant les syndicats, le Premier ministre a affirmé qu’avec l’attaque d’un enseignant dans les Yvelines, « ce sont les valeurs les plus fondamentales de la République qui sont touchées« , a également rapporté son entourage.
« Après la liberté de la presse et Charlie Hebdo, la liberté d’enseigner: bref, la République » est ciblée, a poursuivi le chef du gouvernement, qui a fait part de sa « totale indignation ». « La laïcité, colonne vertébrale de la République, a été, à travers cet acte ignoble, visée », a-t-il encore dit.
Samuel Paty incarnait la République dans ce qu’elle a de plus noble: son école.
Il a été lâchement assassiné par les ennemis de la liberté.
Nous serons unis, fermes et résolus: pic.twitter.com/gKtDoX4LpV— Jean-Michel Blanquer (@jmblanquer) October 17, 2020
Le Premier ministre tenait ensuite une réunion à 11H00 avec les ministres de l’Education nationale, de l’Intérieur, Gérald Darmanin, de la Justice, Eric Dupond-Moretti, et Marlène Schiappa, ministre déléguée à la Citoyenneté, « pour faire un nouveau point de situation sur la mobilisation des services de l’État », a indiqué Matignon.
Neuf personnes se trouvaient samedi en garde à vue au lendemain de la décapitation dans les Yvelines d’un enseignant qui avait montré des caricatures de Mahomet à ses élèves, un « attentat islamiste caractérisé », selon les mots d’Emmanuel Macron, qui suscite effroi et colère dans tout le pays.
L’assaillant est un jeune homme tchétchène de 18 ans, né à Moscou. Vendredi vers 17H00, il a décapité ce professeur d’histoire à proximité du collège où il enseignait dans un quartier calme de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), avant d’être tué par des policiers à 200 mètres de là.
S’il avait des antécédents de droit commun, son casier judiciaire était vierge et il n’était pas connu pour radicalisation, selon des sources proches du dossier.
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