De violents heurts ont opposé jeudi à Athènes la police à un groupe de manifestants en marge des rassemblements de colère plus de deux semaines après la catastrophe ferroviaire qui a fait 57 morts et suscité l’indignation en Grèce, a constaté l’AFP.
Des manifestants ont jeté des cocktails Molotov et des policiers ont répliqué par des gaz lacrymogènes et des grenades assourdissantes non loin du Parlement, dans le centre de la capitale, selon des journalistes de l’AFP. Des bennes à ordures ont également été incendiées sur une avenue près de l’université, dégageant d’importantes fumées noires, des vitrines de magasins ont été brisées. Des gaz lacrymogènes ont été lancés dans la zone autour de l’université par la police anti-émeutes, selon la même source.
Auparavant plus de 40.000 personnes, dont quelque 25.000 à Athènes, avaient manifesté leur colère plus de deux semaines après la collision frontale entre un train de voyageurs et un convoi de marchandises, un accident attribué à une erreur humaine mais qui a mis à jour les graves dysfonctionnements dans les chemins de fer.
Des violences avaient déjà émaillé des rassemblements notamment mercredi 8 mars, en marge d’une manifestation de quelque 40.000 personnes à Athènes.
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