Dans une réponse écrite à Epoch Times, CBC News admet avoir commis des erreurs dans ses reportages sur le média, bien que la rédactrice en chef d’Epoch Times Canada affirme que cette réponse ne répond pas aux principales préoccupations du média.
Le radiodiffuseur public national a récemment diffusé de multiples contenus sur ses différentes plateformes, incluant la télévision, la radio et le site web, au sujet d’une édition spéciale produite et distribuée par Epoch Times.
L’édition spéciale était consacrée à la dissimulation de l’épidémie de coronavirus par le Parti communiste chinois, ayant conduit à l’actuelle pandémie mondiale. Il incluait une chronologie des événements montrant comment le Parti communiste chinois (PCC) a dissimulé des informations sur l’épidémie et réprimandé les sonneurs d’alerte, ainsi que des sujets tels que la campagne de désinformation du régime.
Paul Hambleton, directeur des normes journalistiques à CBC News, a déclaré que CBC News admet qu’Epoch Times n’a pas prétendu que la Chine avait fabriqué le coronavirus comme « arme biologique », bien que cette accusation ait été portée en tête du premier des deux articles publiés par la CBC ciblant l’édition spéciale d’Epoch Times.
Le titre original du premier article de la CBC indiquait : « ‘Racist and inflammatory’: Canadians upset by Epoch Times claim China behind virus, made it as a bioweapon » (« Raciste et incendiaire » : [les] Canadiens contrariés par Epoch Times qui prétend que la Chine est derrière le virus, qu’elle en aurait fait une arme biologique)
La CBC admet en outre que l’affirmation d’un individu demeuré anonyme selon laquelle l’édition spéciale était engagée à diffuser de la « haine » est purement une opinion qui « ne reflète en aucun cas Epoch Times ».
M. Hambleton a également déclaré que la CBC a commis une erreur en utilisant l’opinion d’un seul individu comme base d’un titre alléguant que les Canadiens estiment qu’Epoch Times est raciste envers les Chinois.
Epoch Times a été fondé par des immigrants chinois qui ont fui l’oppression communiste dans leur pays d’origine.
« Le titre original utilisait les propos d’une des personnes interviewées au sujet de l’édition d’Epoch Times qui a déclaré à CBC News estimer que le journal serait ‘raciste et incendiaire’ », a écrit M. Hambleton.
« Après la publication, nous avons reconnu que son commentaire n’était pas le meilleur choix pour une citation en gros titre, puisqu’il ne s’agissait que d’une opinion, et qu’il n’était pas davantage soutenu dans l’article par d’autres personnes avec lesquelles nous avions été en contact. »
M. Hambleton a ajouté que le titre initial « n’a pas bien saisi l’orientation de l’article » et que « malheureusement, il y a eu plusieurs autres itérations avant d’arriver à celui que nous avons maintenant ».
Cindy Gu, rédactrice en chef des éditions canadiennes d’Epoch Times, a déclaré que la CBC avait fait de nombreuses erreurs dans la manière dont elle caractérisait Epoch Times et, bien qu’elle ait maintenant changé le titre de son article, il y a toujours de « sérieux problèmes » avec les reportages de la chaîne.
« La CBC admet qu’elle a utilisé une ‘impression’ d’un facteur anonyme dans son titre sensationnaliste et erroné, et qu’elle a utilisé à tort un commentaire d’une autre personne comme la voix de tous les Canadiens pour qualifier notre publication de raciste », a déclaré Mme Gu.
En replaçant cela dans le contexte d’une immigrante de Chine continentale, Mme Gu a déclaré qu’elle savait ce que c’était de vivre dans un système où critiquer le gouvernement revenait à être étiqueté d’« anti-Chinois ».
Mais nous sommes au Canada et « si, même au Canada, le journalisme qui critique et remet en question le PCC est considéré comme raciste envers les Chinois, alors où est-il sûr pour un Chinois, ou pour quiconque d’ailleurs, de critiquer le PCC ? »
Mme Gu a déclaré que la réponse de la CBC ne répond pas à ses préoccupations, car son reportage « était une sérieuse déformation et une mauvaise interprétation de notre couverture – qui se concentre entièrement sur les méfaits du Parti communiste chinois ».
Elle a ajouté qu’Epoch Times a en fait reçu beaucoup de commentaires positifs sur son édition spéciale. Pourtant, l’article de la CBC ne comporte aucune voix favorable à la publication et se fonde principalement sur l’impression de deux personnes plutôt que sur ce que l’édition spéciale a réellement couvert. Mme Gu a déclaré qu’Epoch Times exige que la CBC retire son article et présente des excuses.
M. Hambleton a déclaré qu’en dehors des changements qui ont été apportés à l’article, CBC News s’en tient à son reportage.
« Je ne partage certainement pas l’avis d'[Epoch Times] selon lequel l’article était ‘truffé d’incohérences internes et d’inexactitudes factuelles’, comme le suggère [Epoch Times]. Ce n’est pas le cas, et nous maintenons l’article », a-t-il déclaré.
Cependant, Mme Gu affirme qu’il est important que le public comprenne ce qu’Epoch Times a couvert dans son édition spéciale, au lieu de le voir à travers des impressions « fausses et non fondées sur des faits ».
« Ce que les reportages de la CBC font essentiellement, c’est aider le PCC à se cacher derrière l’étiquette ‘racisme’, à échapper à ses responsabilités et à blâmer les autres », a-t-elle déclaré.
La couverture d’Epoch Times par la CBC a suscité de nombreuses critiques de la part des lecteurs et a fait l’objet d’un article d’opinion critique envers la CBC en première page de l’édition du 2 mai du National Post. Sur les quelque 3000 commentaires publiés en réponse à son premier article, les 400 commentaires les plus ‘aimés’ étaient tous critiques à l’égard de la CBC, une poignée d’entre eux étant l’exception.
L’édition spéciale peut être téléchargée ici.
Epoch Times a été fondé en 2000 en Amérique du Nord par des immigrants chinois et a été à l’avant-scène de l’information non censurée sur la Chine, publiant certaines des informations les plus importantes sur la Chine au cours des deux dernières décennies. Il a été l’un des premiers à rendre compte de l’épidémie de SRAS en 2003 et a remporté un prix national au Canada pour cette couverture.
Depuis son lancement, le journal indépendant a été la cible de multiples attaques et interférences de la part du régime communiste chinois. L’année dernière, la presse de son bureau de Hong Kong a été incendiée par des intrus masqués au plus fort des protestations dans cette ville. Epoch Times pense que le Parti communiste chinois était derrière l’attaque dans le but de faire taire le média.
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