Certaines machines de Dominion peuvent se connecter à l’Internet, reconnaît le PDG

Par Zachary Stieber
17 décembre 2020 17:43 Mis à jour: 17 décembre 2020 17:43

Certaines machines de vote produites par Dominion Voting Systems peuvent se connecter à Internet, a déclaré mardi le PDG de l’entreprise.

« Pour les quelques juridictions, moins d’un pour cent de notre clientèle, un modem cellulaire externe est nécessaire », a déclaré le PDG John Poulos aux législateurs lors d’une audition de la commission sénatoriale de l’État du Michigan.

Un modem externe se trouve à l’extérieur d’un appareil et permet d’accéder à Internet.

Le mois dernier, une contractuelle de Dominion et un observateur du scrutin ont déclaré à Epoch Times que les machines de vote du centre TCF de Détroit, utilisées lors des élections du 3 novembre, étaient connectées à Internet.

Melissa Carone, la contractuelle, a déclaré qu’on lui avait remis un classeur contenant des informations sur la façon dont « les machines étaient connectées au Wi-Fi ».

Patrick Colbeck, un ancien sénateur de l’État qui a servi d’observateur aux élections, a déclaré que les machines du centre étaient apparemment connectées à Internet.

« Tous les ordinateurs du dépouillement étaient connectés à un routeur de réseau par des câbles Ethernet. Et ce routeur, à son tour, était connecté à un autre routeur qui était connecté aux arbitres. Ceux-ci étaient connectés à un autre routeur/pare-feu qui était connecté à Internet, qui lui était connecté au centre de données local », a déclaré Patrick Colbeck à Epoch Times.

« Toute personne qui comprend l’informatique sait que si un ordinateur est connecté sur un réseau à l’Internet, tous les ordinateurs de ce réseau sont connectés à l’Internet. Et je sais que le centre de données local était connecté aux autres réseaux. »

Une porte-parole du département des élections de Détroit n’a pas répondu à une demande de commentaires.

Des employés du département des élections de Détroit attendent de traiter les bulletins de vote par procuration au Central Counting Board du centre TCF de Détroit, Michigan, le 4 novembre 2020. (Elaine Cromie/Getty Images)

M. Poulos a déclaré que les arbitres et les dépouilleurs du Centre TCF n’ont pas d’accès Ethernet. Il a ensuite ajouté qu’ils disposent d’un connecteur RJ45 pour se connecter à d’autres ordinateurs, « via un commutateur qui n’est pas connecté au monde extérieur ».

Phil Waldron, un expert en sécurité en ligne et colonel de l’armée à la retraite, a déclaré aux législateurs du Michigan au début du mois que le manuel de l’opérateur pour les employés des bureaux de vote comprend une page entière qui montre « comment et quand se connecter et quels sélecteurs connecter aux serveurs et aux routeurs, afin qu’il soit connecté à Internet ».

« Ils sont connectés à l’Internet », a-t-il témoigné aux législateurs lors d’une audition publique en Arizona le mois dernier.

Selon le Bureau des élections du Michigan, les machines de vote « ne peuvent pas être connectées à Internet pendant le dépouillement du scrutin ». Mais une fois le dépouillement terminé, certaines juridictions connectent les machines à Internet pour transmettre des résultats non officiels au greffier du comté.

M. Poulos a déclaré que Dominion avait spécifiquement conçu des modems externes « pour permettre à tous les observateurs du scrutin de savoir facilement et rapidement s’il est connecté ».

« Dans les comtés où cela est nécessaire, le modem est connecté au compteur après la fermeture des bureaux de vote, après que les sceaux ont été retirés, pour transmettre les résultats officieux de synthèse au centre de la juridiction. Une fois cette transmission terminée, le modem externe est retiré », a-t-il déclaré.

Le site web de Dominion indique que ses systèmes de vote sont « destinés à être utilisés comme des systèmes fermés qui ne sont pas en réseau (c’est-à-dire non connectés à Internet) ». Il indique également que « les serveurs de résultats de Dominion sont conçus pour ne pas être connectés à l’Internet ».

M. Poulos a fait ce témoignage le lendemain de la sortie d’un rapport préliminaire sur un audit des machines de Dominion dans le comté d’Antrim faisant état de la possibilité de connecter à Internet les machines du Dominion ImageCast Precinct.

M. Poulos a affirmé qu’aucun des compteurs du comté n’était connecté à Internet, en disant : « Le comté d’Antrim n’a pas de modems, ils n’utilisent pas de modems. »

L’édifice où loge le bureau de Dominion Voting Systems de Toronto. (Epoch Times)

Lors de l’audition de mardi, plusieurs législateurs ont fait pression sur M. Poulos sur la question de la connectivité.

« Les systèmes sont conçus pour être un réseau fermé, ce qui signifie qu’ils sont connectés entre eux dans un réseau local. Mais ils ne sont pas conçus pour être connectés au monde extérieur par le biais d’une connexion Internet ou de tout autre dispositif de connectivité externe », a déclaré M. Poulos lors d’un échange.

Le sénateur Ed McBroom, un républicain qui a convoqué l’audience, a demandé s’il y avait quelque chose qui empêcherait cela de se produire.

M. Poulos a admis qu’il n’y avait rien, mais a dit que de telles questions pourraient être découvertes grâce à des audits effectués par des autorités de test accréditées. Il a également déclaré que les registres de sécurité ne montreraient pas si quelqu’un tentait de manipuler les résultats. S’il y avait manipulation, cependant, les bulletins de vote en papier ne correspondraient pas aux totaux de la machine dans un recomptage manuel, a-t-il dit.

À un moment donné, il a dit que certaines questions sur la connectivité devraient être adressées aux responsables des élections.

En janvier, M. Poulos avait déclaré aux membres du Congrès que certaines des machines de Dominion utilisent des modems sans fil.

« En ce qui concerne les machines au niveau des circonscriptions, nous les utilisons dans la mesure où un État a une réglementation et des exigences pour communiquer des résultats non officiels à distance », a-t-il déclaré à la commission administrative de la Chambre des représentants à Washington.

« Et la façon dont nous le faisons, pour répondre à votre question en termes de préoccupation, il y a des risques supplémentaires qui sont posés lorsque vous avez la transmission à distance des résultats. Nous nous efforçons de les atténuer avec les responsables des États et des collectivités locales. Tous nos modems fonctionnent sur un réseau privé », a-t-il ajouté.

Il y a des inquiétudes quant à savoir si l’utilisation de modems sans fil présente une menace, a reconnu Tom Burt, président et directeur général de Election Systems & Software.

« Je pense qu’il y a toujours une inquiétude. C’est quelque chose dont nous avons discuté avec nos partenaires technologiques et nos partenaires gouvernementaux », a-t-il déclaré lors de la même audition. « Nous avons récemment aidé l’État du Rhode Island à tester un service où l’entreprise américaine de télécommunications Verizon dispose d’un réseau privé qui ne circule pas sur la grande voie normale, bloqué des deux côtés. Ils ont fait participer la Garde nationale à ces tests et ont déterminé que ceux-ci présentaient un risque très faible et ont voulu continuer à les utiliser. »

Élections américaines – Des grands électeurs votent Trump dans 5 États clés


Le saviez-vous ?

Epoch Times est un média indépendant, différent des autres organisations médiatiques. Nous ne sommes influencés par aucun gouvernement, entreprise ou parti politique. Notre objectif est d’apporter à nos lecteurs des informations factuelles et précises, en étant responsables envers notre lectorat. Nous n’avons d’autre intention que celle d’informer nos lecteurs et de les laisser se faire leur propre opinion, en utilisant comme ligne directrice les principes de vérité et de tradition.

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.