Condamné à la perpétuité pour le meurtre de la petite Maëlys et du caporal Arthur Noyer, Nordahl Lelandais, qui a également été jugé ce vendredi pour agression sexuelle sur une petite cousine, est devenu père d’un petit garçon. Lorsque la mère de Maëlys a appris cette nouvelle, elle a été profondément choquée.
Si les parents du caporal Arthur Noyer ont déclaré être « écœurés » par la paternité du tueur en série, la mère de la petite Maëlys, Jennifer de Araujo, a eu le même sentiment de dégoût à l’annonce de cette nouvelle.
« Dommage que la castration chimique ne soit pas utilisée en France »
« C’est écœurant, à gerber, nous nos enfants n’ont pas eu le droit de vivre », a-t-elle écrit sur son compte Facebook, ajoutant qu’il « ne mérite rien » et a pourtant « tous les droits ». « Nos enfants avaient le droit d’exister, d’avoir un avenir, c’est beau la justice française, rien à foutre des victimes… », a conclu Jennifer de Araujo.
Sur le réseau social il y a trois jours, elle s’est demandée « où va-t-on dans ce pays », déplorant le fait que « la castration chimique ne soit pas utilisée en France ». « Pauvre enfant…dans quelle ‘famille’ est-il tombé…cela me dégoûte », a-t-elle encore écrit.
« Le temps passe mais rien ne s’efface »
Six ans jour pour jour après la disparition de Maëlys, soit le 27 août dernier, elle avait également indiqué, toujours sur Facebook, que « le temps passe mais rien ne s’efface ». Ce 12 janvier sur France 2, dans l’émission Ça commence aujourd’hui animée par Faustine Bollaert, Jennifer de Araujo et son autre fille, Colleen, sont revenues sur ce jour fatidique et toutes les zones d’ombres qui subsistent.
Les parents d’Arthur Noyer – jeune caporal de 24 ans tué en avril 2017 à Chambéry – sont également « écœurés » par la paternité de l’assassin de leur fils. Leur avocat a effectivement confirmé, au micro de RTL, le ressentiment qu’ils éprouvent.
L’un des avocats du tueur en série, Me Mathieu Moutous, a quant à lui expliqué à nos confrères du Parisien : « Comme tout détenu, il a le droit de reconstruire une vie derrière les barreaux », ajoutant que « la privation de liberté n’entraîne pas la suppression des autres droits, notamment celui d’avoir une compagne ou de devenir père ». Nordahl Lelandais purge actuellement sa peine de prison à la centrale d’Ensisheim (Haut-Rhin). L’identité de la mère de son enfant est pour l’instant inconnue.
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