Trente-trois ans après la chute du mur de Berlin, plusieurs autocraties sont secouées par la révolte des peuples et par leurs propres vices. Poutine a échoué à soumettre l’Ukraine et il se venge en s’attaquant aux populations civiles et à l’infrastructure du pays. Les pertes s’accumulent et les mères des soldats russes morts ou disparus commencent à se manifester de plus en plus. Comme le dit très bien l’historienne Françoise Thom dans une interview accordée au Figaro, le pouvoir pyramidal russe s’est construit autour d’un chef, Poutine, et il risque très fortement de s’écrouler en cas de défaite en Ukraine. Cela pourrait même entraîner l’explosion de la Russie dont font partie de nombreuses ethnies. Certaines, comme les Bouriates, payent un très lourd tribut sur le champ de bataille ukrainien.
En Iran, la révolte héroïque du peuple continue malgré la répression. Les centaines de victimes et des milliers d’arrestations parmi les manifestants n’entament pas la volonté de s’opposer au régime islamique de Téhéran. C’est d’autant plus impressionnant que les femmes iraniennes ne semblent avoir peur de rien et prennent souvent la tête des protestations.
Enfin, la dictature chinoise est secouée depuis quelques jours par des manifestations qui ne sont pas seulement contre la politique de zéro-Covid et le confinement total de villes entières. Elles ont commencé à Urumqi dans la province de Xinjiang où, à cause du confinement, les pompiers auraient eu du mal à intervenir pour éteindre un incendie, qui a fait 10 morts. Les manifestations se sont rapidement propagées dans presque toute la Chine, les jeunes en particulier sont descendus dans la rue. Certains tenaient des feuilles de papier blanches, qui sont devenues le symbole contre les restrictions à la liberté d’expression et contre les confinements abusifs. Les manifestants critiquent la politique nationale et les dérives du gouvernement communiste. A Shanghai on a même vu des Chinois crier « Xi Jinping, démissionnez ! ». Comme on s’y attendait malheureusement, le régime de Pékin a mis en place une répression sévère et il est à craindre des effusions de sang comme à Tian’anmen, en avril 1989. A moins que le régime s’écroule comme les autres régimes communistes.
Article écrit par Nicolas Lecaussin, avec l’aimable autorisation de l’IREF.
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