Déjà fragilisé par le premier confinement au mois de mars dernier, le marché de l’horticulture se retrouve en danger depuis le second confinement de l’automne, notamment à Orléans, selon France 3.
Avec des tonnes de fleurs invendues et détruites aux premiers jours du printemps, moment où l’horticulture réalise les trois quarts de son chiffre d’affaires, la filière a peiné à se remettre du virus du PCC (virus du Parti communiste chinois, communément appelé le nouveau coronavirus). « J’ai fait face à la tempête de 1999, à la grêle de 2014 et aux inondations de 2016, mais là, ça va avaler tous les fonds propres de l’entreprise. S’il n’y a pas une aide, les entreprises horticoles disparaîtront dans six mois », a raconté Jean-Marie Fortin, président de la Chambre d’agriculture du Loiret, au mois de mars.
Les principaux acteurs de la grande distribution ont annulé leur commande à la suite de la crise. La fermeture des rayons dans les grandes surfaces, dernier recours pour le secteur, était un coup fatal. Comme au printemps, des milliers de plantes et fleurs ont été jetées. L’ouverture des points de vente samedi 28 est arrivée un peu trop tard et ne suffira sûrement pas, selon les horticulteurs. Touchés sévèrement par le deuxième confinement, juste avant la Toussaint, les horticulteurs se sentent au bord du précipice. Les plantes et les fleurs étaient les seuls produits périssables qui n’ont pas été vendus. Ainsi les chefs d’entreprises ont dû jeter des tonnes de leurs produits.
« Cela n’a rien à voir avec le confinement du printemps », explique Jean-Marie Fortin. « Nous avions jeté 180 m³ de plantes et fleurs. Cet automne, on va perdre 40 000 euros. En soi, ce n’est pas très grave, mais cumulé avec le printemps, c’est la goutte qui fait déborder le vase », explique Jean-Marie Fortin, président de la Chambre d’agriculture du Loiret et patron de La Belle Grange (9 salariés) à France 3. Néanmoins, la filière « ne supportera pas un troisième confinement », conclut-il.
En prenant le PGE (prêt garanti par l’État), le chef de la PME pourra s’en sortir à condition qu’on ne lui demande pas de rembourser le prêt l’année prochaine.
Bigot fleurs à Allonnes, près du Mans, employeur de 200 salariés, dit à la chaîne s’être « retrouvé à devoir jeter 200 000 à 300 000 tulipes par jour », en poursuivant : « On ne parle pas de manque à gagner : tout est perdu. Les bulbes sont payés, le chauffage aussi, mais à la fin, le client c’est la poubelle », conclut-il, indigné.
L’aide de l’État de 25 millions d’euros ne suffira malheureusement pas, selon Nicolas Bigot, qui trouve cette aide plutôt « un scandale ». Selon le patron de Bigot fleurs, la somme couvrira à peine 20 % des pertes.
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