Lundi 6 avril, un dispositif de dépistage à grande échelle a été annoncé en Alsace. Le projet, qui pourrait être validé par la préfecture d’ici quelques jours, pourrait être mis en place dès la semaine prochaine.
C’est dans une tribune adressée à l’AFP, co-signée par quatre Alsaciens, que le projet a été révélé.
Les quatre personnes sont Catherine Trautmann (ancienne ministre), Olivier Becht (député du Haut-Rhin), Stéphane Eimer (dirigeant de la société de laboratoires d’analyses Biogroup) et Eric Goetzmann (investisseur).
Tous se sont réunis avec un objectif : accélérer le dé-confinement. Pour cela, un dépistage à grande échelle est nécessaire, cela permettra d’identifier ceux ayant développé des anticorps contre le coronavirus de Wuhan afin qu’ils puissent reprendre une vie normale.
Coronavirus : l’Alsace pourrait bientôt devenir zone pilote pour réaliser des tests sanguins de dépistage massif – France 3 Grand Est https://t.co/QebG78gi7K
— Thomas FRITZ (@thomasfritz67) April 9, 2020
« Il fallait trouver la meilleure solution pour aller vite », a déclaré Catherine Trautmann à France3 région. Pour mettre en place ce projet, il fallait répondre à plusieurs conditions : disposer de tests fiables en grand nombre, trouver rapidement des centaines de milliers de personnes à tester, et régler l’aspect financier. Conditions qui sont dorénavant réunies en Alsace à la suite de la collaboration de chacun.
D’après Catherine Trautmann, l’entreprise alsacienne Biosynex est en mesure de fournir massivement des tests sérologiques déjà homologués au niveau européen (CE), en attente imminente du référencement français. De nombreuses entreprises dont Biogroup, mais aussi des collectivités territoriales, sont prêtes à acheter ces tests pour leurs salariés. Les laboratoires alsaciens sont prêts pour réaliser les tests. Et le financement est bientôt finalisé.
De plus, la région de l’Alsace étant particulièrement touchée par le coronavirus de Wuhan, « on a un échantillon de population bien cernable, et une certaine visibilité du calendrier de l’épidémie », explique Catherine Trautmann.
Au final, grâce à l’engagement de l’ensemble des partenaires impliqués dans le projet, 30 000 tests pourront être pratiqués chaque jour « et ce, dès fin avril », espère Catherine Trautmann, qui souhaite également que d’autres régions emboîtent le pas.
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