Le Président appelle les Français à respecter les règles.
Emmanuel Macron a déploré jeudi 19 mars que « trop » de Français continuaient à « prendre à la légère » les consignes de confinement prises pour lutter contre le virus de Wuhan. Les consignes « ne sont pas parfaitement respectées ».
« Quand je vois que des gens continuent à aller au parc, à se mettre ensemble, à aller à la plage ou à se ruer dans les marchés ouverts, c’est qu’ils n’ont pas compris les messages » passés par les autorités, a déclaré le chef de l’État à des journalistes en marge d’une visite à l’Institut Pasteur à Paris. « Ce n’est pas aujourd’hui parfaitement respecté » et « on a beaucoup de nos concitoyens qui prennent encore ça à la légère », a-t-il ajouté.
Certains « ne veulent pas réaliser ou ne réalisent pas que c’est à la fois pour eux et pour protéger ses proches » que ces mesures de restriction de déplacement ont été annoncées lundi soir. « Il faut qu’on responsabilise. Être citoyen c’est ça », a-t-il poursuivi.
Emmanuel Macron a expliqué pourquoi il n’avait pas utilisé, dans son allocution de lundi soir, le mot « confinement » qui était attendu. « C’est un mot que les gens ne comprennent pas » car certains croient « qu’on va tout calfeutrer, qu’on ne peut plus sortir ». « J’ai expliqué avec des mots simples la réalité de ce qu’on fait », en changeant« la sociabilité » mais sans pour autant « dire ‘tout arrêter ».
Macron déplore que trop de Français prennent « à la légère » les consignes de confinement, qui devrait « très vraisemblablement » durer au-delà de deux semaines. https://t.co/NQvqWfeHFI
— Le Monde (@lemondefr) March 20, 2020
Négligence, légèreté, insouciance
Le Premier ministre Édouard Philippe a également déploré « la négligence, la légèreté, l’insouciance qu’on voit parfois encore dans nos rues ». Elles « sont, et je pèse mes mots, irresponsables et doivent laisser la place à une prise de conscience totale de la responsabilité de chacune et chacun d’entre nous », a-t-il ajouté devant le Sénat.
Dans la matinée, le ministre de l’Intérieur avait fustigé ceux « qui sous-estiment le risque » et « qui pensent qu’ils sont des héros modernes à enfreindre la règle alors même qu’ils sont des imbéciles ».
Plages, montagnes, balades… interdits
Face à ce phénomène, encouragé par une météo ensoleillée, les autorités ont interdit jeudi, avec la prise d’arrêtés préfectoraux, l’accès aux plages de tout l’arc méditerranéen, de la Corse et de nombreux départements de la façade atlantique. Les quais de la Garonne ont également été interdits à Bordeaux.
* Epoch Times fait référence au nouveau coronavirus causant la maladie du COVID-19 comme étant le virus du Parti communiste chinois (PCC), car la dissimulation et la mauvaise gestion du PCC ont permis au virus de se propager dans toute la Chine et de créer une pandémie mondiale.
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