Alors qu’elle débutait un stage de poney au centre équestre des Maillys (Côte-d’Or) en ce début de vacances scolaires, une fillette de dix ans a reçu un coup de sabot de l’un des équidés. Elle est décédée sur le coup. Une cellule psychologique a été mise en place pour les personnes présentes, extrêmement choquées par ce brutal accident.
L’activité, qui devait s’avérer ludique, a pris un tournant tragique ce lundi 21 octobre, au sein du centre équestre des Maillys de Soissons-sur-Nacey, situé près d’Auxonne (Côte-d’Or). Vers 9 h 30, un poney a mis un violent coup de sabot à l’arrière de la tête d’une enfant de dix ans, ainsi que le rapporte France Bleu.
« L’accident ne fait aucun doute »
Après avoir reçu ce coup de sabot, la fillette s’est aussitôt effondrée. Les secours, qui sont intervenus rapidement, n’ont pas réussi à la réanimer et elle a succombé à ses blessures. Les gendarmes se sont également rendus sur place.
Nos confrères de Bien public précisent que la petite fille, qui se prénomme Nina, était passionnée d’équitation. L’accident est survenu alors qu’elle se rendait avec d’autres enfants et les moniteurs dans un pré où se trouvaient les poneys. Les jeunes stagiaires devaient équiper les équidés pour ensuite les monter et c’est à ce moment-là que l’un d’eux a mis ce fatal coup de sabot.
Le procureur de Dijon, David Dufour, a déclaré à nos confrères : « L’accident ne fait aucun doute. » Il a cependant demandé qu’une autopsie soit pratiquée afin de connaître les causes exactes de ce décès.
Une cellule psychologique activée
Après ce drame, une cellule psychologique a été mise en place au sein de ce petit centre équestre familial, afin de soutenir les témoins de la scène, dont la mère de la jeune cavalière, précise BFMTV.
« Elle est morte de sa passion, si jeune, ce n’est pas juste », a déploré ce lundi dans les colonnes de Bien public Gabriel Deloge, le maire de la petite commune de Soissons-sur-Nacey, d’où était originaire la victime. « On est tous en deuil, on n’a pas le cœur à parler », a indiqué de son côté l’une des salariées du centre équestre.
Le gérant du lieu a quant à lui annoncé à France Bleu que pour l’heure, toutes les manifestations et activités du club étaient suspendues, soulignant que personne n’avait le cœur « à la fête ».
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