Selon l’ancien directeur général de la Santé israélien, en Israël, 40 % des nouveaux contaminés étaient déjà vaccinés. Une situation qui inquiète et pose question sur la stratégie vaccinale et sur les nouveaux variants. Pourtant, selon les autorités, le vaccin est toujours utile dans 80 et 90 % des cas.
À la suite de la reprise épidémique du Covid-19 en Israël, l’ancien directeur général du ministère israélien de la Santé Gabi Barbash a déclaré le 21 juin que « 40 % des nouveaux cas sont des personnes vaccinées, ce qui signifie que le variant est très contagieux », selon Le Figaro. En ajoutant que : « Nous ne sommes pas inquiets, mais vigilants. »
56,9 % de la population a reçu les deux injections
L’État hébreu a été le plus efficace au monde en matière de vaccination de masse contre le Covid-19. Pfizer a été le vaccin principalement utilisé au cours de cette campagne. Au 21 juin, 60,8 % des Israéliens avaient eu une seule dose de vaccin et 56,9 % de la population avait reçu les deux injections, précise encore Le Figaro.
Mais des cas de contaminations du variant delta apparu en Inde ont toutefois été observés, ce variant étant 40 à 60 % plus contagieux que le variant britannique.
Avec une efficacité oscillant entre 80 et 90 %, les différents vaccins agiraient contre le développement de formes modérées ou graves du Covid-19. Selon les experts, les vaccins opéreraient directement sur le Sars-CoV-2, le virus porteur de la maladie Covid-19. Ils auraient également pour rôle de réduire le risque d’être porteur de ce virus, et par conséquent en diminuerait la transmission.
Le nombre de personnes vaccinées insuffisant pour atteindre une « immunité collective » ?
Le Figaro ajoute encore que si 40 % des nouvelles infections en Israël concernent des personnes vaccinées, cela pourrait s’expliquer par une « immunité collective » qui n’a pas encore été atteinte. L’État hébreu estime toutefois que le vaccin protège contre les formes graves mais reste néanmoins vigilant, car l’apparition d’une nouvelle vague épidémique risquerait de faire émerger les variants.
Par ailleurs, si le port du masque a été abandonné en Israël, il pourrait être de nouveau obligatoire dans certaines circonstances, comme par exemple dans le cas des personnes non vaccinées revenant de l’étranger, ou encore dans les écoles.
Le professeur Barbash a expliqué que « les masques représentent le moyen le plus efficace contre la transmission du virus : à l’aéroport Ben Gourion, il y a des gens du monde entier et dans les écoles, les enfants doivent circuler avec les masques. J’aurais porté un masque dans les transports en commun même si j’étais vacciné ».
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