Deux enquêtes ont été ouvertes à Paris après les plaintes croisées de la présidente du Comité olympique français (CNOSF) Brigitte Henriques et de son ancien secrétaire général Didier Séminet, a appris l’AFP samedi auprès du parquet de Paris, confirmant une information franceinfo.
Ces deux enquêtes ont été confiées à la Brigade de répression de la délinquance aux personnes (BRDP). Après des mois de relations conflictuelles, la présidente du CNOSF, élue en juin 2021, a décidé de se séparer de celui qui était alors son bras droit, un départ qui a été acté le 12 septembre dernier.
Une semaine plus tard, elle déposait plainte contre Didier Séminet pour violence psychologique, avant de se mettre en retrait pour quelques semaines de la tête du CNOSF et d’être remplacée par un quatuor de dirigeants, plongeant l’institution dans une situation inédite. Depuis l’annonce de cette plainte, Didier Séminet, qui reste membre du conseil d’administration du comité national olympique, estime avoir vécu « un véritable lynchage médiatique ».
Début novembre, il a porté plainte à son tour contre Mme Henriques pour dénonciation calomnieuse et abus de confiance. Mardi, Mme Henriques a indiqué à l’AFP avoir demandé au Comité international olympique (CIO) de réaliser un audit pour tenter de « mettre un terme » à la cabale dont elle s’estime victime depuis des mois, alors que l’instance fêtait son cinquantenaire mardi.
La crise y persiste : mi-mars, la publication du compte rendu de deux administrateurs ayant eu accès au grand livre des comptes de l’institution a remis de l’huile sur le feu, détaillant les montants engagés par le CNOSF pour la révocation de l’ex-secrétaire général. Didier Séminet s’est étonné dans la foulée, dans un courrier adressé aux administrateurs, que ne soit pas évoqué le vol d’une carte bancaire destinée à la présidente avec laquelle 2000 euros avaient été déboursés.
Le prochain conseil d’administration doit se tenir le 12 avril.
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