Le cycliste français Franck Bonnamour, suspendu depuis février en raison d’anomalies dans son passeport biologique, a été licencié par son équipe Décathlon-AG2R La Mondiale, a annoncé cette dernière mardi dans un communiqué.
« Informée par l’Union cycliste internationale de l’enquête et de la suspension » de Bonnamour « en raison d’une violation des règles anti-dopage » le 5 février, Décathlon-AG2R La Mondiale a « été contrainte de mettre fin au contrat de travail » de son coureur de 28 ans.
A l’époque, l’UCI avait annoncé la suspension provisoire de Franck Bonnamour « en raison d’anomalies non expliquées dans son passeport biologique ».
Le Passeport biologique de l’athlète (PBA) est un dossier électronique individuel propre à chaque coureur, dans lequel sont consignés les résultats de tous les contrôles antidopage réalisés sur une période donnée.
Sur X, Franck Bonnamour a de son côté réagi à la suite de son licenciement en affirmant avoir « toujours fait (s)on métier en respectant les règles » de l’UCI.
« Je me suis toujours plié, bien évidemment, aux nombreux contrôles anti-dopage (…) Je n’ai jamais eu recours à des produits interdits, ni à aucune manipulation sanguine », a-t-il ajouté, tout en précisant être en train de « travailler sur (s)a défense ».
Vainqueur de la Polynormande en 2022, Franck Bonnamour est surtout connu pour avoir été élu super-combatif du Tour de France en 2021 alors qu’il courait pour l’équipe B&B Hotels.
A quai après la disparition de cette formation, le Breton avait trouvé refuge en décembre 2022 dans l’équipe AG2R-Citroën, devenue Décathlon-AG2R La Mondiale cet hiver.
L’équipe a rappelé mardi que la suspension s’appuie sur des « contrôles effectués avant son arrivée dans l’équipe le 1er janvier 2023 ».
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.