C’est un moment à ne rater sous aucun prétexte. La super Lune de l’esturgeon, très brillante, sera visible dans le ciel dans la nuit du 12 au 13 août prochain, alors tous à vos lunettes astronomiques car il n’y en aura pas d’autre dans la saison.
La super Lune de l’esturgeon éclairera le ciel à 3 h 36 (heure de Paris), dans la nuit de vendredi 12 au samedi 13 août. Ce phénomène, qui est le quatrième et dernier de l’année, s’accompagnera de deux autres moments immanquables, à savoir la pluie d’étoiles filantes des Perséides, et celle des kappa-Cygnides, rapporte TF1.
La lune va apparaître 14% plus grande et 30% plus brillante
Si le 13 juillet dernier, après le coucher du soleil, on avait déjà pu observer la « super Lune du tonnerre », ce nom se référant au fait que l’événement se produit au mois de juillet, un des mois les plus orageux dans l’hémisphère nord – un spectacle aussi exceptionnel que rare attend les amateurs d’astronomie dans la nuit de vendredi à samedi. L’apparition de la super Lune de l’esturgeon.
C’est est un moment magique où la lune apparaît beaucoup plus grosse que d’ordinaire dans le firmament. Il survient lorsque notre satellite naturel est au périgée, indiquent nos confrères, ce qui signifie que le point de son orbite se trouve au plus près du centre de la Terre, soit à environ 356.500 km. À l’inverse lorsque la lune est à l’apogée de la Terre, c’est lorsque l’éloignement, d’une moyenne 406.700 km, est à son maximum.
Cette « super Lune », ainsi qu’elle est communément appelée, va donc paraître 14% plus grande et 30% plus brillante que d’habitude. De plus, si vous ratez cet instant, il faudra alors attendre le 1er août 2023 pour l’observer de nouveau.
Les pluies d’étoiles filantes des Perséides et des kappa-Cygnides en prime
Et pour ravir encore davantage vos yeux – à condition de se trouver dans une zone éloignée de toute sources de pollution lumineuse pour un maximum d’effet – les spectateurs pourront également admirer la pluie d’étoiles filantes des Perséides, également appelée « les larmes de Saint-Laurent ». Cet essaim de météores est constitué de débris de la comète Swift-Tuttle, dont la taille ne dépasse pas celle d’un petit pois. Les spécialistes parlent d’une centaine de météores par heure puisque cette nuit-là, le phénomène sera à son apogée.
Et quelques jours plus tard, le 17 août, une seconde pluie d’étoiles filantes sera aussi à son apogée. Il s’agit des kappa-Cygnides, ce nom provenant de la constellation du Cygne. Un peu moins impressionnante que sa grande sœur, elle ne comptera que trois météores par heure.
Quoi qu’il en soit, toutes ces manifestations célestes nous offriront un merveilleux spectacle et qui plus est gratuit, il serait donc regrettable de ne pas y assister.
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