Une femme qui s’identifiait auparavant comme un homme dit qu’après avoir annoncé ouvertement qu’elle s’était désengagée l’an dernier, elle a été surprise par les messages qu’elle a reçus d’autres personnes dans une situation similaire. Elle travaille maintenant à ouvrir un organisme de bienfaisance pour aider ceux qui cherchent à se rebrousser chemin dans leur transition vers leur changement de sexe.
La transition est un processus dans lequel une personne transgenre cherche à inverser une transition de genre, que ce soit socialement, légalement ou physiquement.
« Je suis en communication avec des jeunes de 19 et 20 ans qui ont subi une chirurgie de changement de sexe complet et qui finalement auraient préféré ne pas l’avoir fait, leur dysphorie du genre n’a pas été soulagée et ils ne se sentent pas mieux pour autant », a déclaré Mme Evans, 28 ans, à Sky News.
« Ils ne savent pas quelles sont leurs alternatives maintenant. »
Mme Evans, qui s’est identifiée comme un homme pendant une décennie avant de se désintégrer, lance une organisation caritative appelée « The Detransition Advocacy Network » pour aider les centaines de jeunes transgenres qui, selon elle, sont venus la voir pour obtenir de l’aide.
La Britannique a déclaré que des centaines de jeunes transgenres l’ont contactée et qu’à Newcastle seulement, 30 personnes lui ont demandé de l’aide.
« Je pense que certaines des caractéristiques communes sont qu’elles ont tendance à être dans la vingtaine, qu’elles sont surtout féminines et attirées par le même sexe, et qu’elles sont souvent autistes aussi. »
Elle a raconté à Sky News comment une jeune personne en transition lui a dit qu’elle se sentait « rejetée par la communauté LGBT parce qu’elle était considérée comme les ayant trahis ». La première réunion de l’organisme de Mme Evans aura lieu fin octobre à Manchester.
Une femme de 21 ans, qui s’est identifiée comme un homme à 13 ans, a dit à Sky News qu’elle avait commencé le processus de retour à son sexe d’origine plus tôt cette année, en disant : « Je ne pensais plus qu’un changement serait suffisant à la fin, et je pensais qu’il valait mieux travailler à changer mes sentiments envers moi-même que de changer mon corps. »
La jeune femme, qui ne voulait pas être identifiée, a communiqué avec l’organisme de bienfaisance d’Evans pour obtenir de l’aide.
« Pour tous ceux qui souffrent de dysphorie du genre, qu’ils soient trans ou non, je souhaite qu’il y ait d’autres options pour nous, parce que je pense qu’il existe un système qui se contente de dire : ‘Voilà vos hormones, voici votre chirurgie, vous pouvez partir.’ Et je ne pense pas que cela soit utile pour qui que ce soit », a déclaré la jeune femme anonyme de 21 ans.
Des études citées par l’American Academy of Pediatrics montrent que 25 à 30 % des adolescents transgenres ont déjà fait une tentative de suicide, tandis que 45 % des jeunes adultes transgenres (18 à 24 ans) ont fait une tentative de suicide. De plus, d’autres études montrent que 28 à 52 % de l’ensemble des personnes transgenres ont fait une tentative de suicide.
L’étude a noté que les adolescentes transgenres de sexe féminin vers le sexe masculin avaient le taux le plus élevé de tentatives de suicide, soit 50,8 %.
Si vous ou quelqu’un que vous connaissez avez besoin d’assistance avec un problème de transsexualité, une ligne d’assistance téléphonique locale de prévention du suicide peut vous suggérer des ressources près de chez vous ou vous apporter une aide immédiate :
– Partout dans le monde, vous pouvez appeler « Jeunesse, J’écoute » au 1-800-668-6868.
– En France, au :
« Fil santé jeunes » : 0800 235 236 (numéro gratuit, plutôt à destination des jeunes)
« Suicide Écoute » : 01 45 39 40 00 (appels 24 h/24).
« SOS Suicide Phénix » : 01 40 44 46 45 (horaires, aide téléphonique et hospitalité).
« Sos amitié » : Écoute par téléphone et internet, également pour les anglophones (messagerie instantanée, emails).
« Croix-Rouge Écoute » : 0 800 858 858 (appel gratuit et anonyme).
– En Belgique au 0800 32 123.
– Au Québec, au 1-866-APPELLE.
– Au Royaume-Uni, appelez les Samaritans au 08457 90 90 90 ou ou par courriel à l’adresse jo@samaritans.org.
– En Australie, la ligne d’assistance téléphonique en cas de crise est le 13 11 14.
– D’autres lignes d’assistance téléphonique de prévention du suicide dans le monde peuvent être consultées à l’adresse suivante, en anglais : www.befrienders.org.
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