Dans la commune de Houilles, dans les Yvelines, le prêtre de la paroisse a découvert avec stupéfaction ce lundi matin 4 février que la statue de la Vierge à l’Enfant, œuvre en terre cuite polychromée, gisait à terre, brisée en mille morceaux.
Le prêtre n’a pu que se résigner, constatant que la statue était désormais « irréparable » comme l’indique Le Parisien.
Cette œuvre, datant du XIXe siècle, avait été rénovée il y a trois ans et la spécialiste avait alors découvert avec émerveillement la beauté de la vierge sous la couche de crépis qui la recouvrait. Elle avait ainsi pu revêtir ses couleurs d’origine. Après cette rénovation, elle avait été placée dans l’église Saint-Nicolas.
Trois #profanations en 10 jours: « Brisée en mille morceaux, "complètement pulvérisée" selon la description d’un #prêtre de la #paroisse : la #Vierge à l’#enfant, qui ornait l’#église #SaintNicolas de #Houilles depuis le XIXème siècle, est irréparable » ☞ https://t.co/WvvCFBKUPG pic.twitter.com/Lu0cCtBn22
— RenaissanceFrançaise (@IRFMx) February 8, 2019
Déjà dans cette même église, dix jours auparavant, « le Christ portant sa croix a été jeté au sol dans le chœur et le siège sur lequel le prêtre s’assoie a été renversé », déplore le prêtre.
Après un rafistolage, le Christ et sa croix avaient été remis à leur place. Pourtant, vendredi 1er février, le même scénario s’est reproduit. Suite à ce deuxième acte de vandalisme, la croix avait alors été placée en lieu sûr.
Une plainte a été déposée au commissariat de Sartrouville par le prêtre de la paroisse.
Mais l’église Saint-Nicolas n’est pas la seule à avoir subi ce type d’acte odieux. En effet, France 3 relate qu’à Nîmes dans le Gard, le tabernacle de l’église Notre-Dame des Enfants a été brisé.
Les hosties ont été éparpillées au sol ainsi que sur les murs et des excréments ont été utilisés pour former une croix, souillant ainsi ce lieu de culte.
#Lavaur, #Houilles…en quelques jours plusieurs églises ont été profanées en #France. Notre pays a connu 900 actes christianophobes en 2017. La #christianophobie doit être reconnue et combattue, s’en prendre à une église c’est s’en prendre au patrimoine de tous les Français. pic.twitter.com/FnE8hqIoPd
— Eric Ciotti (@ECiotti) February 7, 2019
Mardi 5 février, la cathédrale de Lavaur (Tarn) a également été victime d’un sort non moins répréhensible.
En effet, aux environs de 18h, la secrétaire de la paroisse est inquiétée par une odeur de fumée puissante.
Les pompiers, rapidement alertés, ont constaté que le feu n’avait consumé que la nappe de l’autel et la crèche.
Par ailleurs, un cierge avait été cassé et le Christ sur sa croix jeté au sol.
Le bras du Christ avait été tordu de sorte qu’il semblait exécuter un « dab », contorsion dans laquelle le visage est placé dans le creux du coude, les deux mains pointant le ciel dans la direction opposée avec les deux bras parallèles.
Hier, une personne a mis le feu à l' autel d' une des chapelles de notre #cathédrale Saint-Alain de @VilledeLavaur et renversé un #Christ .
Dieu pardonnera. Pas moi. #tarn #Occitanie pic.twitter.com/MfY5SEAVPQ— Bernard Carayon (@BernardCarayon) February 6, 2019
Le maire, Bernard Carayon, s ‘est exprimé sur Twitter dans ces termes « Dieu pardonnera. Pas moi. »
Les gendarmes sont chargés de l’enquête.
Cet article vous a intéressé ? Partagez-le avec vos amis et laissez-nous vos commentaires
VIDÉO RECOMMANDÉE :
À Saint-Chartres, les cloches dérangent un habitant qui porte plainte
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.