Des profanations en série depuis quelques jours en France

8 février 2019 18:40 Mis à jour: 8 février 2019 18:40

Dans la commune de Houilles, dans les Yvelines, le prêtre de la paroisse a découvert avec stupéfaction ce lundi matin 4 février que la statue de la Vierge à l’Enfant, œuvre en terre cuite polychromée, gisait à terre, brisée en mille morceaux.

Le prêtre n’a pu que se résigner, constatant que la statue était désormais « irréparable » comme l’indique Le Parisien.

Cette œuvre, datant du XIXe siècle, avait été rénovée il y a trois ans et la spécialiste avait alors découvert avec émerveillement la beauté de la vierge sous la couche de crépis qui la recouvrait. Elle avait ainsi pu revêtir ses couleurs d’origine. Après cette rénovation, elle avait été placée dans l’église Saint-Nicolas.

Déjà dans cette même église, dix jours auparavant, « le Christ portant sa croix a été jeté au sol dans le chœur et le siège sur lequel le prêtre s’assoie a été renversé », déplore le prêtre.

Après un rafistolage, le Christ et sa croix avaient été remis à leur place. Pourtant, vendredi 1er février, le même scénario s’est reproduit. Suite à ce deuxième acte de vandalisme, la croix avait alors été placée en lieu sûr.

Une plainte a été déposée au commissariat de Sartrouville par le prêtre de la paroisse.

Mais l’église Saint-Nicolas n’est pas la seule à avoir subi ce type d’acte odieux. En effet, France 3 relate qu’à Nîmes dans le Gard, le tabernacle de l’église Notre-Dame des Enfants a été brisé.

Les hosties ont été éparpillées au sol ainsi que sur les murs et des excréments ont été utilisés pour former une croix, souillant ainsi ce lieu de culte.

Mardi 5 février, la cathédrale de Lavaur (Tarn) a également été victime d’un sort non moins répréhensible.

En effet, aux environs de 18h, la secrétaire de la paroisse est inquiétée par une odeur de fumée puissante.

Les pompiers, rapidement alertés, ont constaté que le feu n’avait consumé que la nappe de l’autel et la crèche.

Par ailleurs, un cierge avait été cassé et le Christ sur sa croix jeté au sol.

Le bras du Christ avait été tordu de sorte qu’il semblait exécuter un « dab », contorsion dans laquelle le visage est placé dans le creux du coude, les deux mains pointant le ciel dans la direction opposée avec les deux bras parallèles.

Le maire, Bernard Carayon, s ‘est exprimé sur Twitter dans ces termes « Dieu pardonnera. Pas moi. »

Les gendarmes sont chargés de l’enquête.

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