Au moins une future « princesse » de Disney sera un homme.
Disney a engagé la drag queen Shea Couleé pour jouer un rôle non spécifié dans sa nouvelle série télévisée de super‑héros Marvel, Ironheart. La série comprendra également Zoe Terakes, une actrice « non‑binaire ».
Ironheart raconte l’histoire d’un super‑héros ressemblant à Iron Man. Elle débutera probablement l’année prochaine.
Cette série n’est pas la seule série Disney à promouvoir les nouvelles identités de genre. Dans une autre série Disney, Baymax, un personnage animé transgenre apparaît.
À plusieurs reprises, la direction de Disney avait annoncé un « programme de gays pas du tout cachés » et plus de « queer » dans les programmes pour enfants. Disney s’est engagé à ce que 50% de ses personnages à l’écran appartiennent à des minorités sexuelles et raciales.
Pour parler de sa personne, Shea Couleé utilise « eux » et « leurs » comme pronoms sauf sur scène, où il utilise alors des pronoms féminins. Il a commencé sa carrière de drag queen en 2012. Son site Web personnel n’est accessible qu’avec un mot de passe.
C’ est une des superstars du monde des drag queens.
Dans une interview, il a annoncé qu’il laisserait son « empreinte très spécifique Shea Couleé sur l’univers Marvel ».
En 2020, il a remporté le RuPaul’s Drag Race. Une émission qui permet aux drag queens de devenir célèbres. Il a remporté la compétition en frappant les autres concurrents avec sa prothèse mammaire. D’autres drag queens suivaient les étapes finales de la compétition à travers un glory hole (orifice dans le mur destiné à regarder des pratiques sexuelles).
Selon Nick Caturano, travaillant chez Disney depuis 18 ans, la promotion des drag queens dans les films pour enfant est la preuve d’un « effort concerté à grande échelle » pour glorifier l’androgynie.
Concernant Shea Couleé, il affirme : « Ce sont des instruments dans la boîte à outils des spécialistes du marketing pour détruire la cellule familiale, nos jeunes, notre culture, nos valeurs, et donc le monde. »
Si les téléspectateurs ne peuvent plus définir le sexe d’un individu sans les critères de Disney, ils l’écouteront aussi sur tout le reste, ajoute‑t‑il.
« Vous devenez de la pâte à modeler entre les mains de ces gens qui établissent les règles. »
Disney est un des plus grands groupes médiatiques américains. À ce titre, il n’est pas tenu de répondre aux goûts des consommateurs, explique M. Caturano. Avec suffisamment d’influence, une compagnie peut plier le marché à ses exigences.
« Disney mise sur le fait que tout le monde va s’aligner. La plupart des gens résisteront un peu et se rendront compte qu’ils accordent plus d’importance au divertissement et à toutes ces choses qu’à leurs convictions. »
Dollars et défiance
Il y a également des incitatifs financiers, poursuit M. Caturano. Les acteurs non hétérosexuels sur le devant de la scène représentent un atout financier en raison des scores environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG).
Les scores ESG mesurent l’impact d’une entreprise sur des questions telles que le changement climatique, la diversité, l’équité et l’inclusion (DEI), les droits de l’homme. Ces scores ont un impact toujours plus important sur le fait qu’on investisse ou pas dans une entreprise.
Les grandes sociétés d’investissement utilisent les scores ESG en même temps que des paramètres tels que la rentabilité, l’innovation et les marges d’une entreprise pour décider d’acheter des actions.
« C’est un peu comme le crédit social en Chine, mais c’est destiné aux entreprises », explique M. Caturano.
Dans ce contexte, les parents doivent décider de ce à quoi ils accordent de la valeur, poursuit M. Caturano.
« Quelles sont nos convictions ? Qu’est‑ce qui est important pour nous ? »
Après cela, il faut passer à l’action, s’élever sans crainte contre ce qui déplaît, explique‑t‑il.
« Je pense que la majorité des gens pensent que ces choses ne sont pas bonnes. Cela ne va pas disparaître si nous ne prenons pas position. »
Epoch Times a contacté Disney, mais n’a reçu aucun commentaire au moment de la mise sous presse.
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