Le château de Beynac (Dordogne), comme tous les lieux accueillant plus de 50 visiteurs, se devait de mettre en place le passe sanitaire à partir du 21 juillet dernier. Comme il ne l’avait pas fait, la Préfecture l’a sommé d’y remédier au plus vite.
Depuis le 21 juillet 2021, le QR code est demandé, entres autres, dans tous les lieux de culture ou de loisirs qui accueillent plus de 50 visiteurs, selon un décret du gouvernement. Normalement, le château de Beynac rentre dans cette catégorie et ne devrait pas y couper. Pourtant, celui-ci ne l’a pas immédiatement mis en place, ce qui a fait réagir sans tarder la Préfecture de la Dordogne, ainsi que le rapporte France Bleu.
Selon les propriétaires du château, Audrey et son mari le sénateur LR Albéric de Montgolfier, les châteaux ne figurent pas parmi les lieux assujettis au passe sanitaire dans le texte du décret, auraient-ils avancé auprès de la Préfecture, ainsi que le mentionne France Bleu. Mais la Préfecture a rétorqué qu’il n’en était rien et que les châteaux n’étaient pas exemptés de contrôler le passe sanitaire de ses visiteurs.
Dordogne : au château de Beynac, on s’obstine à ne pas contrôler le pass sanitaire via @bleu_perigord https://t.co/HiWYRNv1lD
— Jehan du Pyat de Toriac (@jeanvige) August 3, 2021
« La gendarmerie passe tous les jours pour vérifier que tout se passe bien »
Après quelques rappels à l’ordre de la part de la Préfecture, le château a finalement cédé et le week-end du 1er août tout était rentré dans l’ordre, les gendarmes se rendant régulièrement sur les lieux pour vérifier le bon déroulement des opérations.
Cependant, ce lundi 2 août, les contrôles avaient de nouveau cessé, souligne France Bleu qui indique que l’un des employés du site aurait expliqué que le passe sanitaire n’est pas obligatoire « parce que la loi doit passer le 8 août », par conséquent, cela leur permettait pour le moment « d’être tolérants ».
France Bleu a contacté les propriétaires du château ce lundi. Audrey de Montgolfier a assuré que les contrôles s’effectuaient bien à l’entrée du site. « Nous utilisons d’ailleurs à cet effet des lecteurs de QR codes qui sont très efficaces », a-t-elle souligné, ajoutant que « de plus, la gendarmerie passe tous les jours pour vérifier que tout se passe bien. »
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