Jean-Denis Combrexelle, un spécialiste du code du travail, a été nommé directeur de cabinet d’Élisabeth Borne, un poste qu’il occupe actuellement auprès du ministre de la Justice, a-t-on appris lundi de sources ministérielles.
« Je vous annonce l’arrivée de Jean-Denis Combrexelle, qui succède à Aurélien (Rousseau) à compter d’aujourd’hui », lundi, a annoncé dans un message à son équipe la cheffe du gouvernement, d’après ces sources.
Jean-Denis Combrexelle, 69 ans, remplace Aurélien Rousseau, directeur de cabinet de la Première ministre depuis plus d’un an. Ce dernier aurait dû quitter ses fonctions dès le 1er juillet, et ce remplacement qui tardait avait nourri des spéculations sur un éventuel remaniement gouvernemental touchant jusqu’à la cheffe du gouvernement.
« Donc la Première ministre reste » en poste à Matignon, a réagi à l’AFP un ancien ministre d’Emmanuel Macron, après la nomination de Jean-Denis Combrexelle.
Cet ancien président de la section du contentieux du Conseil d’État (2018-2021), après avoir présidé sa section sociale (2014-2018), a dirigé sous des gouvernements de droite puis de gauche la puissante direction générale du travail au ministère du Travail (2001-2014).
Accueil plutôt favorable du côté des partenaires sociaux
Spécialiste des questions sociales, il avait notamment été l’auteur d’un rapport remis en 2015 au Premier ministre d’alors, Manuel Valls, sur le droit du travail et la négociation collective, qui avait inspiré la loi Travail de 2016. Depuis mai 2022, il était directeur de cabinet du garde des Sceaux Éric Dupond-Moretti.
Sa désignation à Matignon a été accueillie plutôt favorablement du côté des partenaires sociaux. « On va voir à l’œuvre ! Au moins, il connaît les questions du travail et les organisations syndicales. A suivre donc », a ainsi commenté Denis Gravouil (CGT), tandis qu’Hubert Mongon (Medef) l’a qualifié d’ « excellent connaisseur de la matière sociale et très reconnu ».
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.