Elon Musk sera chargé du département de l’efficacité gouvernementale dans la nouvelle administration Trump

Par Epoch Times avec AFP
13 novembre 2024 13:27 Mis à jour: 13 novembre 2024 16:45

Elon Musk sera chargé du département de l’efficacité gouvernementale dans la nouvelle administration Trump.

Le président élu a annoncé qu’il comptait nommer le patron de Tesla, Space X et X, conjointement avec l’homme d’affaires républicain Vivek Ramaswamy, à ce tout nouveau ministère. Sa mission : « envoyer des ondes de choc dans le système » en dérégulant à tout va et en faisant des coupes drastiques dans le budget fédéral.

Un « classement des dépenses les plus terriblement stupides » sera publié, ce qui « sera à la fois extrêmement tragique et extrêmement divertissant », a annoncé M. Musk sur X après l’annonce de sa future nomination.

Né le 28 juin 1971 en Afrique du Sud d’un père ingénieur et d’une Canadienne mannequin, l’homme le plus riche du monde – naturalisé Américain – partage ses ambitions extra-planétaires et ses idées techno-libertariennes avec plus de 200 millions d’abonnés sur la plateforme qu’il a rachetée en 2022, changeant son nom de « Twitter » à « X ».

Elon Musk, 53 ans, s’est jeté à corps perdu dans la campagne de Donald Trump dans les dernières semaines. Les images du multimilliardaire – Forbes estime sa fortune à plus de 300 milliards de dollars – bondissant sur scène pendant un meeting du républicain en Pennsylvanie ont fait le tour du monde.

Prospérer sur d’autres planètes

Son comité de soutien a organisé une loterie offrant quotidiennement un million de dollars à des électeurs inscrits dans les États-clés qui acceptaient de signer une pétition conservatrice en faveur de la liberté d’expression et du droit à porter des armes. Il a investi plus de 100 millions de dollars dans la campagne du président élu, et a utilisé son réseau social, sur lequel il publie sans discontinuer.

Le voilà donc ministre, en plus d’être à la tête de Tesla, premier constructeur de véhicules électriques au monde, et de SpaceX, sa société spatiale.

Elon Musk mène divers autres projets qui illustrent sa vision techno-futuriste d’une humanité augmentée grâce à la science, appelée à prospérer sur d’autres planètes. Parmi ces projets : Neuralink, une start-up qui ambitionne de relier directement le cerveau humain à l’ordinateur. Bourreau de travail, l’entrepreneur en série a toujours cultivé une image de patron rebelle, amateur de provocations, anti-politiquement correct.

Millionaire avant 30 ans après avoir revendu un éditeur de logiciels en ligne qu’il avait monté avec son frère, Elon Musk a par la suite fondé X.com, qui sera fusionnée avec PayPal, puis rachetée par eBay en 2002.

« Super génie »

Sa ligne libertarienne et ses critiques virulentes de l’immigration, l’ont rendu de plus en plus populaire dans la droite américaine. Jusqu’à séduire, donc, Donald Trump, qui l’a qualifié de « super génie » dans son discours de victoire.

En juillet, il avait annoncé avec fracas qu’il allait déplacer au Texas le siège de SpaceX et de X, en signe de protestation au passage d’une loi sur les élèves transgenres en Californie, un État que les républicains critiquent sans cesse pour ses politiques progressistes. Il y avait déjà déménagé en 2021 le siège de Tesla.

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