Emmanuel Macron a affirmé lundi que les Jeux olympiques qui s’ouvrent vendredi à Paris seraient un moment de « trêve politique », alors que la France se cherche toujours un gouvernement après les élections législatives anticipées.
Interrogé par des journalistes en marge de la visite du village des athlètes à Saint-Denis, au nord de la capitale, le chef de l’État a évoqué une « fête sportive » doublée d’une « trêve olympique et politique ». « C’est les Jeux qui seront au cœur de la vie du pays et le monde sera en France grâce à eux », a-t-il dit, sans préciser si cela impliquait qu’il ne nommerait pas de Premier ministre avant les JO.
Le président de la République a aussi assuré que les Jeux n’était « pas du tout » gâchés par sa dissolution de l’Assemblée nationale en juin, qui a plongé la France dans la crise politique. Il « y a une forme de trêve », a-t-il insisté. L’entourage d’Emmanuel Macron a précisé qu’une nomination de Premier ministre, en remplacement du démissionnaire Gabriel Attal qui gère les affaires courantes, était peu probable avant les JO « sauf accélération formidable » des tractations.
« Un rôle d’arbitre, d’unité de la Nation »
Les Jeux auront lieu du 26 juillet au 11 août, puis les Jeux paralympiques sont prévus du 28 août au 8 septembre. Un proche du chef de l’État a toutefois estimé que le travail des « forces républicaines » en vue d’une coalition devait se poursuivre pendant les JO, avec un président dans « un rôle d’arbitre, d’unité de la Nation et d’accompagnement » de ce grand rendez-vous sportif.
Estimant que « la dynamique » à gauche n’était pas favorable à « un accord de gouvernement » au sein du Nouveau Front populaire, ce proche a dit miser sur une « fracturation » de ce camp, afin que le Parti socialiste prenne ses distances de La France insoumise.
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