« Pourquoi attraperait-on plus le Covid chez le marchand de chaussures que chez le libraire ? », s’interroge le maire Olivier Clodong.
Le maire de Yerres dans l’Essonne a annoncé vendredi 19 mars avoir pris un arrêté municipal autorisant les commerces de proximité à rester ouverts, bravant ainsi les nouvelles restrictions de confinement contre l’épidémie du Covid-19 causée par le virus du PCC (Parti communiste chinois), annoncées jeudi pour un mois par le gouvernement.
Dans 16 départements, dont ceux d’Ile-de-France, le gouvernement a autorisé les librairies, disquaires et coiffeurs à rester ouverts comme d’autres commerces considérés comme « essentiels », mais les autres devront fermer dès ce week-end.
Sur Twitter, l’ancien maire de Yerres et député de l’Essonne Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France) s’est dit « fier » de la décision de son successeur.
« Totalement incompréhensible »
Pour Olivier Clodong, maire (sans étiquette) de Yerres, une commune de 30 000 habitants située à 20 kilomètres au sud-est de Paris, cette distinction est « totalement incompréhensible ». « Pourquoi attraperait-on plus le Covid chez le marchand de chaussures que chez le libraire ? », s’interroge-t-il.
L’élu a rappelé avoir déjà pris un arrêté similaire l’an dernier lorsque les grandes surfaces avaient été autorisées à rester ouvertes alors que les petits commerces avaient dû fermer, mais que cette décision avait été annulée par la justice.
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