Le 30 juin dernier, un habitant de Neaufles-Saint-Martin (Eure) s’est fait verbaliser pour avoir soulagé une envie pressante.
Claude Conejero, un homme âgé de 64 ans, a été contrôlé et verbalisé par les forces de l’ordre, dans l’après-midi du 30 juin 2021, pour avoir voulu faire une pause pipi, rapporte Actu.fr. Cet habitant de Neaufles-Saint-Martin, commercial de métier, travaille pour une société de vente de peinture et a l’habitude d’arpenter les routes du nord de la France.
« Je veux bien que l’on nous verbalise. Mais quelles sont les solutions proposées ? »
Ce 30 juin dernier, pris d’une envie pressante d’uriner alors qu’il était au volant de son véhicule, le commercial s’est arrêté sur une voie de stationnement située le long de la nationale, entre Luzarches et Chaumontel (Val-d’Oise).
L’endroit semblait idéal, entre bois et champ, et après avoir soulagé sa vessie, l’homme est remonté dans son véhicule. Juste avant de redémarrer pour poursuivre sa route, il a cependant été stoppé net par la gendarmerie, qui est arrivée à son niveau.
« Fort avec les faibles, faible avec les forts »…
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Les militaires ont procédé au contrôle des papiers du véhicule et posé enfin la question fatidique au commercial. Ils lui ont demandé en effet s’il venait d’uriner avant de remonter dans sa voiture, ce à quoi Claude Conejero a répondu par l’affirmative. Les gendarmes l’ont informé que le déversement de liquide insalubre en dehors des emplacements autorisés est passible d’une contravention.
« Je veux bien que l’on nous verbalise. Mais quelles sont les solutions proposées ? Il n’y a pas d’endroits dédiés pour se soulager sur ce type de routes », précise le commercial. « Comment font ceux qui comme moi doivent faire de la route ? Et les hommes âgés qui souffrent de leur prostate », se demande-t-il encore, passablement énervé par la situation.
« J’avoue que depuis cette histoire, je suis beaucoup plus méfiant »
D’autant plus que le commercial a toujours eu du respect pour les forces de l’ordre. « Mais j’avoue que depuis cette histoire, je suis beaucoup plus méfiant », confie Claude Conejero, qui a reçu l’amende en question, d’un montant de 135 €. « Au départ, ils m’avaient dit que l’amende était d’une soixantaine d’euros, mais lorsque je l’ai reçue chez moi, j’ai constaté qu’elle était nettement plus chère », poursuit le soixantenaire.
À la suite de cet incident, Claude Conejero souhaitait porter plainte, mais il s’est ravisé. « Finalement, je ne le ferai pas. Mais je souhaite alerter tous ceux qui un jour ou l’autre se retrouveront dans cette situation. Attention : ça peut vous coûter cher ! » avance-t-il. « J’aurais moi-même aimé être averti, car je n’en avais pas connaissance », conclut le soixantenaire auprès d’Actu.fr.
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