Les chiffres fournis par les Forces armées canadiennes (FAC) à Epoch Times montrent que l’armée a enregistré 324 réactions indésirables à la vaccination Covid‑19, dont 23 ont été jugées graves alors que le nombre total d’hospitalisations résultant du Covid‑19 est de 16.
Selon les Forces armées canadiennes (FAC), un total de 192.000 doses de vaccins Covid‑19 ont été administrées aux militaires, alors que 324 cas d’ « effets indésirables suivant l’immunisation » ont été signalés.
Parmi ceux‑ci, la FAC a jugé que 23 étaient des car graves et ont été signalés à l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) depuis le début de la campagne de vaccination en janvier 2021, selon ce qu’indique Alicia Gagnon, la porte‑parole des FAC, dans un courriel.
« Sept étaient de nature anaphylactique, neuf étaient des péricardites/myocardites présumées, trois étaient des paralysies de Bell, et un partageait des caractéristiques avec le syndrome de Guillain‑Barré », a déclaré Mme Gagnon.
« Parmi les autres cas graves signalés, il y avait une embolie pulmonaire, une thrombose veineuse profonde et une myélite transverse. »
Mme Gagnon a ajouté qu’il n’y a eu aucun décès lié à la vaccination pour le Covid‑19.
Les FAC ont allégé leur mandat de vaccination en octobre, mais l’ont maintenu pour les rôles opérationnels. Une note interne obtenue par Epoch Times en novembre indique que la Marine royale canadienne a l’intention d’exiger des rappels pour les marins affectés en mer.
À la fin du mois de septembre, 96% des membres des FAC avaient reçu les deux premières doses et environ 67% avaient reçu au moins trois doses, a déclaré Jessica Lamirande, porte‑parole du ministère de la Défense nationale (MDN), à Epoch Times.
Hospitalisation pour le Covid‑19
Le nombre total de membres des forces armées qui ont été hospitalisés à cause de la maladie Covid‑19 est de 16, selon les chiffres des FAC.
« Depuis le début de la pandémie jusqu’à aujourd’hui, le système de santé des FAC a recensé 16 membres hospitalisés à cause du Covid‑19 et aucun n’est décédé à cause du Covid‑19 », a déclaré Mme Lamirande.
Ces chiffres incluent les membres de la Force régulière et de la Force de réserve, ainsi que le personnel déployé.
« Sur les 16 hospitalisations, seules 3 sont survenues depuis juillet 2021, moment où la plupart des membres des FAC auraient eu l’occasion de recevoir une série primaire complète du vaccin Covid‑19 », a‑t‑elle ajouté.
Les 13 cas d’hospitalisation depuis le début de la pandémie, au début de 2020, jusqu’à juillet 2021, sont inférieurs aux 23 cas d’incidents graves liés au vaccin reconnus par l’armée depuis juillet 2021 environ jusqu’à aujourd’hui.
Une analyse plus approfondie devrait tenir compte d’un certain nombre de facteurs, tels que l’augmentation des infections et des hospitalisations dans la population générale au cours des différentes vagues de la maladie, y compris après juillet 2021, ainsi que le rôle de l’immunité naturelle et l’âge et l’état de santé des militaires.
Le porte‑parole du ministère de la Défense nationale, Derek Abma, a déclaré que le ministère ne pouvait pas fournir d’informations sur l’âge des personnes hospitalisées et sur l’existence de conditions médicales préexistantes, pour des raisons de confidentialité.
L’âge et les conditions préexistantes sont les deux principaux facteurs de risque du Covid‑19. Les données démographiques des FAC présentent généralement des individus jeunes et en bonne santé.
En surnombre
L’avocate Catherine Christensen de Valour Law, un cabinet spécialisé dans les affaires impliquant la FAC, a déclaré à Epoch Times qu’elle n’avait qu’une visibilité limitée sur les personnes blessées par le vaccin, car la FAC empêche « délibérément » que ces cas soient déclarés, ou attribue d’autres diagnostics aux lésions.
« Je sais que le nombre de personnes blessées par le vaccin semble dépasser largement celui des maladies graves liées au Covid au sein de la FAC », a déclaré Catherine Christensen.
« Les blessures dues aux vaccins ont transformé la vie des personnes concernées. »
Catherine Christensen affirme que le mandat de vaccination a non seulement blessé des « centaines » de membres, mais a également causé « le chaos dans la vie de milliers de personnes », alors que la maladie grave du Covid a entraîné l’hospitalisation de quelques membres seulement.
Le ministère Anciens Combattants Canada n’offre pas d’indemnisation pour les blessures causées par les vaccins, même si les injections étaient obligatoires, explique‑t‑elle, en précisant qu’elle travaille actuellement sur une poursuite judiciaire touchant à cette question.
Personne ne veut l’admettre
Epoch Times s’est entretenu avec plusieurs membres actuels ou récemment retraités des FAC qui affirment avoir souffert d’effets indésirables à la suite d’une vaccination, ou qui étaient au courant de la question débattue dans les rangs.
Un vétéran en pleine forme jusque‑là a été diagnostiqué avec le syndrome de Guillain‑Barré, une maladie où le système immunitaire attaque les cellules nerveuses.
Les symptômes ont commencé à apparaître peu après qu’il a reçu sa deuxième injection d’ARNm. Il a consulté plusieurs médecins avant qu’un médecin militaire ne réalise qu’il pouvait souffrir du syndrome de Guillain‑Barré.
Le vétéran dit avoir passé des semaines à l’hôpital et être complètement paralysé, mais aucun médecin n’a voulu admettre que son état était dû au vaccin.
Epoch Times a vu une lettre de son médecin actuel disant que le syndrome était probablement causé par la vaccination en raison du lien temporel.
Le syndrome de Guillain‑Barré est un effet secondaire connu du vaccin Covid‑19. Sur son site Internet, Santé Canada l’associe aux vaccins Covid‑19 à vecteur viral, mais pas à ceux à ARNm.
Ross Wightman, un des premiers Canadiens à recevoir une indemnité du Programme canadien de soutien aux victimes de vaccins, a souffert du syndrome de Guillain‑Barré après avoir reçu le vaccin Covid‑19 AstraZeneca.
Un soldat en service actif (anonyme) a déclaré qu’il avait développé une tumeur de 5 centimètres sur sa glande thyroïde dans les deux mois suivant l’administration du vaccin. La tumeur a dû être enlevée, ainsi que la moitié de sa thyroïde.
Epoch Times a reçu des photos montrant la tumeur et les suites de l’opération.
Les médecins militaires n’ont pas reconnu que le vaccin pouvait en être la cause. « Personne ne veut l’admettre. [Ils] préfèrent simplement éviter [le sujet]. »
Des études ont indiqué que le vaccin Covid‑19 a provoqué de rares cas de dysfonctionnement ou de maladie de la thyroïde.
Une de ces études, publiée dans le Journal of Endocrinological Investigation en mars 2022, indique que parmi les 83 cas signalés, la plupart des cas d’anomalies thyroïdiennes ont été observés après la vaccination avec des vaccins à base d’ARNm (68,7%), suivis des vaccins à vecteur viral (15,7%) et des vaccins inactivés (14,5%).
Huit types de dysfonctionnements ont été documentés, dont la thyroïdite subaiguë et la maladie de Grave.
Un autre soldat en service actif, qui souhaite que son identité soit protégée, a déclaré à Epoch Times qu’il était « au top » de sa forme physique avant de recevoir les injections, mais qu’après les avoir reçues, il a développé un certain nombre de problèmes débilitants, notamment des symptômes de perte de force motrice, une neuropathie irradiant à partir du site d’injection et d’importantes complications cardiovasculaires.
Les FAC ont reconnu « à contrecœur » que certains de ces problèmes pouvaient être attribués à la vaccination en raison d’un lien temporel, a‑t‑il expliqué. Il a été placé dans une catégorie médicale temporaire qui l’empêche de voler en raison de problèmes cardiaques et de subir des efforts physiques.
Le soldat affirme que les FAC n’ont pas réagi correctement à ses blessures et ne les ont pas signalées de manière adéquate à l’ASPC. Epoch Times a consulté le dossier médical du soldat.
Un ancien pilote de l’armée de l’air a déclaré avoir eu connaissance à l’époque de 28 pilotes ou membres d’équipage cloués au sol en raison de problèmes médicaux, alors que la moyenne était de 4 par an.
« J’ai assisté à une réunion d’information, lorsqu’il a été rapporté par les escadrons, l’énorme augmentation des CATP [catégories médicales permanentes]. Personne n’a demandé pourquoi », a déclaré l’ancien pilote, dont l’identité est protégée pour éviter toute répercussion sur sa carrière actuelle.
Les conditions médicales permanentes impliquent qu’elles ne sont pas le résultat du Covid‑19 lui‑même, qui est généralement temporaire.
Les militaires constatent une diminution du nombre d’hospitalisations suite à une vaccination Covid mais une avocate s’inquiète que les lésions vaccinales soient plus nombreuses que les hospitalisations découlant du Covid‑19
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