L’exposition internationale intitulée L’Art de Zhen Shan Ren (Authenticité Bienveillance Tolérance) se tient à la maison des associations à Toulouse en Haute-Garonne jusqu’au 28 septembre 2022.
Organisée par l’association Lotus du Cœur, L’Art de Zhen Shan Ren est un ensemble d’œuvres réalisées par un groupe d’artistes en majorité chinois qui partage une même vision. Le professeur chinois Zhang Kunlun, qui vit aujourd’hui en exil au Canada et un groupe d’artistes reconnus et talentueux ont créé l’exposition L’Art de Zhen Shan Ren. Certains artistes ont été eux mêmes persécutés, emprisonnés et même torturés.
Cette exposition itinérante mondialement reconnue et sans but lucratif est présentée dans le monde entier depuis 2004, sauf en Chine où elle est interdite. L’Art de Zhen Shan Ren raconte à travers la toile la beauté de la pratique spirituelle du Falun Gong (Falun Dafa), et en même temps la cruauté de la persécution que les pratiquants du Falun Gong subissent de la part d’un régime totalitaire depuis 23 ans.
« Un message de paix et d’espoir »
Pour le président de l’association Lotus du Cœur Rodney Ledesma, « cette exposition est un appel de l’art classique occidental et oriental qui exprime la beauté intérieure de la pratique du Falun Dafa ».
« Elle est également un appel pour faire connaître ce qui ce passe en Chine depuis 1999 où les pratiquants de Falun Gong subissent une persécution par le Parti communiste chinois (PCC). Ces derniers sont emprisonnés, torturés et selon des enquêtes internationales et indépendantes, des prélèvement forcés d’organes sont pratiqués sur eux. Il est important de mettre en avant le courage de ces personnes qui malgré l’adversité, malgré ces tortures, persévèrent dans leur croyance ».
« Cette exposition porte un message de paix et d’espoir pour créer un monde plus libre et plus tolérant », souligne M. Ledesma.
« C’est inacceptable »
Thierry Perchaud, qui s’est rendu plusieurs fois en Chine par son travail, a poussé la porte de l’exposition et admiré les tableaux. Le visiteur a été choqué par la torture des pratiquants de Falun Gong. « La beauté de l’affiche a attisé ma curiosité, cela m’a interpellé (…), je pensais connaître beaucoup de choses en 2022 », poursuit-il, « mais là ce que je découvre est inacceptable, on ne peut pas priver la vie des gens pour la donner à d’autres, en plus leurs organes sont vendus, c’est pire ».
« Quelqu’un qui décède, qui donne ses organes c’est une chose. Mais prélever des organes à des personnes contre leur gré et qui en meurent, ça par contre, c’est quelque chose qui ne devrait même pas exister ! Pour moi, ce n’est pas acceptable, quels que soient les peuples, les origines, on ne peut pas tuer des êtres humains pour en garder d’autres en vie ».
« Une révélation »
« Une ouverture de conscience » pour Isabelle Frabel qui pratique le Qi Gong depuis plusieurs années. « J’ai été subjuguée par les tableaux qui sont très beaux, qui sont d’un réalisme parfois percutant et puis cette persécution, c’est vraiment un choc, une ouverture de conscience ».
« Je suis pratiquante de Qi Gong et je n’étais absolument pas au courant de cette méthode qui à l’air très apaisante. Cette découverte est une révélation, j’ai l’impression que c’est quelque chose de puissant. Je suis donc impactée par plusieurs choses, déjà l’histoire, l’art et la pratique, puis l’enseignement qui va me plaire beaucoup, je pense », se réjouit Mme Frabel.
« Beauté » et « véracité »
« Il faut le faire connaître le plus possible », déclare le musicien sénégalais Pape N’Diaye Amath. « Je suis très impressionné par la véracité de ces tableaux qui sont magnifiques et qui contrebalancent l’horreur des agissements de certains. Une fois de plus, cela nous fait bien voir que ce monde est imparfait ».
« Je ne connaissais pas le Falun Gong, il faut le faire connaître le plus possible et le mieux possible. Ce que j’ai vu avec ces tableaux qui montrent la beauté et la véracité, c’est dramatique. Mais cela n’empêche pas la magnificence des artistes et je les remercie de véhiculer le message », précise M. N’Diaye Amath.
L’exposition est ouverte jusqu’au 28 septembre de 10 à 19 heures. Maison des Associations, 3 place Guy Hersant, Toulouse. Entrée libre.
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