Le groupe activiste Extinction Rebellion (XR) a revendiqué jeudi la « mise hors service » de 3.600 trottinettes électriques en libre service, pour « dénoncer leur impact écologique et soutenir la grève contre la réforme des retraites ».
L’opération a été menée à Paris (2.020 engins mis hors d’usage selon XR), Lyon (1.500) et Bordeaux (90), « en recouvrant leur QR code pour les rendre inutilisables » en empêchant le déblocage des appareils à l’aide du smartphone de l’utilisateur, a indiqué XR dans un communiqué.
Il ne s’agit donc pas d’une dégradation permanente, a souligné une source à XR.
« Contrairement à leur image de mode de déplacement doux et vert, les trottinettes électriques sont une catastrophe écologique », insiste XR, mettant en cause leur production « énergivore », une faible durée de vie et le coût énergétique de leur transport pour les recharger, le faible taux de recyclage de leurs batteries au lithium ou le fait qu’elles remplaceraient plus des déplacements à pied qu’en voiture.
En outre, XR dénonce leur utilisation comme « briseurs de grève » à l’occasion du conflit massivement suivi dans les transports, citant par exemple un partenariat RATP-opérateurs pour « proposer d’autres modes de transport ».
n simple coup de marqueur permanent sur le QR code.
Le mouvement, qui prône la désobéissance civile face à l’inaction climatique des gouvernement, promet de « renouveler cette opération jusqu’à mettre ces jouets des capitalistes verts hors de nos villes », qu’il souhaite « plus conviviales, moins rapides, avec des rapports humains apaisés, des transports doux et réellement écologiques ».
Les services – controversés – de trottinettes en libre service se sont développés à grande vitesse depuis un an dans les grandes villes.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.