Deux F-16 grecs ont escorté un avion de Ryanair reliant Katowice (Pologne) à Athènes à la suite d’une alerte à la bombe sur le vol, mais il s’agissait finalement d’une fausse alerte, ont indiqué dimanche les autorités grecques.
La police grecque a précisé en fin d’après-midi qu’aucun engin explosif n’avait été trouvé à bord de l’appareil, un Boeing 737 avec plus de 190 personnes à bord, qui s’est posé sans encombres peu avant 16H00 GMT sur l’aéroport international d’Athènes.
La fouille des passagers et de l’appareil « n’a abouti à la découverte de rien de suspect », a précisé la police grecque dans un communiqué.
Une alerte téléphonique
Les deux chasseurs-bombardiers avaient intercepté l’avion de ligne comme il entrait dans l’espace aérien grec. Il avait auparavant été escorté à vue par des jets de l’armée de l’air hongroise.
A l’approche d’Athènes, il avait été dérouté afin de survoler la mer par précaution. Il a été accueilli dans un endroit isolé de l’aéroport d’Athènes pour inspection par une équipe de déminage.
Piotr Adamczyk, responsable des relations publiques à l’aéroport de Katowice, a déclaré qu’ils avaient reçu une alerte téléphonique alors que l’avion survolait la Slovaquie.
« Après le décollage de l’avion, il y a eu un appel au centre d’information de l’aéroport concernant la présence possible d’un engin explosif à bord », a déclaré M. Adamczyk à l’AFP.
« Nous avons contacté le contrôle aérien, qui a ensuite contacté les pilotes », a-t-il ajouté.
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