Madison Thacker, 22 ans, de Columbus, dans l’Ohio, aux États-Unis, n’a pas eu une vie facile. Bien qu’elle ne soit pas étrangère aux épreuves de la vie, elle affirme préfèrer vivre que de ne pas avoir vécu du tout. Elle apprécie la vie, qui certes comporte des moments pénibles, déchirants, ardus ou irritants.
Récemment, Madison a appris à valoriser la vie d’une manière tout à fait nouvelle.
Dans une interview accordée à Epoch Times, Mme Thacker, qui a toujours grandi en pensant que mettre fin à une grossesse était un droit, explique ce qui l’a amenée à changer d’avis et à vouloir défendre « l’humanité de l’enfant à naître ».
Madison explique que les messages ayant façonné sa conviction qu’il fallait avoir le droit de choisir l’avortement étaient omniprésents dans son environnement : les opinions défendant la liberté de choisir étaient portées aux nues dans les informations diffusées dans son salon, consacrées par des célébrités publiques, renforcées par les médias sociaux et soutenues par les membres de sa famille et ses amis à l’école. Elle baignait littéralement dedans, engloutie dans un courant de pensée débridé qui dépeint le droit de choisir l’avortement comme favorable, avantageux, inoffensif et utile.
« Il est facile de se laisser prendre au piège des mensonges de l’industrie de l’avortement, lorsque tant de personnes suivent ce discours positif sur la question », a déclaré Madison. « Ils traitent les pro-vie comme une sorte de monstre qui veut s’en prendre aux femmes ; tant de jeunes femmes tombent dans le panneau, malheureusement. »
Madison Thacker se laissait porter par la vague. Pendant tout ce temps, elle n’a jamais remis en question ses croyances. Mais tout cela a pris fin le jour où elle a écouté un podcast de Ben Shapiro sur le thème de l’avortement. C’est som petit ami, avec qui elle est depuis cinq ans, qui lui a envoyé le podcast.
Son petit ami, âgé de 23 ans est étudiant et souhaite devenir comptable. Il est en faveur du mouvement pro-vie. Madison dit qu’elle était têtue et, initialement, elle ne voulait pas l’écouter. Elle a tout de même admis qu’elle devait au moins écouter les arguments pro-vie.
Mais, à partir de ce jour, après cette simple décision Madison changerait radicalement d’avis. « [Écouter cela] a changé mon orientation presque instantanément », a-t-elle déclaré. Après avoir fait volte-face, Madison a commencé à explorer le sujet par elle même.
Dans son podcast, Ben Shapiro mentionnait une organisation pro-vie appelée Live Action. Après avoir regardé les vidéos en ligne décrivant les procédures d’avortement pour chaque trimestre de la grossesse, Madison a recherché d’autres organisations pro-vie, étudié le développement du fœtus, examiné l’industrie de l’avortement.
Face à toutes ces nouvelles informations, elle a ressenti un pincement au cœur et du dégoût. Madison affirme que l’observation des procédures d’avortement lui a montré la « violence de l’avortement ».
« J’étais dégoûtée d’avoir fermé les yeux sur cette situation et de l’avoir acceptée », a-t-elle déclaré. « J’avais le cœur brisé et j’étais bouleversée. Je me suis sentie si profondément attristée pour les femmes qui sont entraînées par ce mirage, et pour les pauvres bébés concernés. Cela m’a montré qu’aucun être humain ne mérite d’être traité de cette façon, que personne ne devrait être privé de son droit à la vie. »
Peut-être Madison ne le réalise-t-elle pas encore, mais son changement ressemblera à une nage à contre-courant. Ses nouvelles convictions ne correspondent pas à celles qui sont largement acceptées par le monde qui l’entoure.
Des amis l’ont déjà délaissée, déçus par ses nouvelles opinions. Certains membres de sa famille proche ne soutiennent pas son nouveau point de vue. Sa grand-mère l’accuse d’être hostile aux droits des femmes, de les faire « reculer dans l’histoire ».
Pour qu’elle se sente vraiment concernée, et dans une nouvelle tentative de persuader Madison des vertus de l’avortement, sa grand-mère lui a révèlé que sa propre mère avait avorté. La penséepro-avortement est forte autour de Madison. Son parcours n’est pas sans heurts.
Madison, cependant, navigue fermement à contre-courant. Durant toute son enfance, elle a déjà fait l’expérience de l’opposition et de la difficulté.
« Ma mère était une toxicomane qui abusait de moi, et mon père est un alcoolique », dit-elle. « J’ai été agressée sexuellement à 14 ans – je me droguais à 14 ans. »
Madison Thacker a été élevée par sa grand-mère, pendant la majeure partie de son enfance. La gestion de l’adversité est dans sa nature.
Ainsi, lorsqu’elle a dû faire face à aux réactions négatives de son entourage, lorsqu’elle a adopté une attitude pro-vie, elle était déjà bien préparée. Elle dit qu’il est difficile d’être considérée comme une paria, une ennemie ou une ignorante par les autres, après avoir quitté le camps pro-avortement, mais elle continue à défendre ses idées.
« Je savais que quoi qu’il arrive, j’étais du bon côté, en protégeant la vie humaine », dit-elle. « Savoir que je fais la bonne chose est ce qui m’aide. »
Et puis, Madison démontre que l’empathie est nécessaire.
Selon elle, dans une culture qui pousse à normaliser l’avortement, avec une industrie de l’avortement qui le promeut et dans une société qui l’approuve, il est facile pour les femmes de se rallier au discours qui sont pour. Elle comprend comment une femme ayant des opinions pro-vie peut être dépeinte comme malveillante et opposée aux femmes. Mais, à celles qui sont encore pour l’avortement, elle dit : « Vous n’êtes pas obligées de soutenir l’avortement. »
« J’étais moi aussi pour autrefois », dit-elle. « Je sais qu’il peut sembler difficile de changer de position et de quitter un mouvement qui intimide les personnes aux convictions opposées. Je sais qu’être pour semble être la norme, et je sais qu’il semble que vous devez presque être pour. Ce n’est pas le cas. »
« Il y a de meilleures options pour aider les femmes. Nous pouvons aider à mettre fin aux grossesses non planifiées et au souhait d’avorter. »
Il existe de meilleures solutions aux véritables problèmes. Madison estime que la normalisation de l’avortement est une mauvaise solution et un « pansement » aux vrais problèmes de pauvreté, de viol, d’abus, etc. L’avortement ne fait alors qu’ajouter un problème de plus au grand nombre de problèmes existants.
« L’avortement ne répare rien, mais détruit des vies chaque jour », a-t-elle déclaré.
Madison reconnaît intimement que la vie est vouée à inclure des expériences négatives ; elles sont une partie inévitable et incontournable sur cette terre. Et pourtant, elle ne croit pas que l’avortement soit une excuse valable sous prétexte de vouloir éviter les difficultés. Elle ne pense pas que mettre fin à la vie soit un moyen sain ou viable de préserver les gens de mauvaises expériences potentielles. Elle a eu le courage de parcourir son chemin, pavés de tout ce qui l’accompagne, que ce soit bon ou mauvais. Elle veut que d’autres aient la même chance.
Aujourd’hui, la trajectoire de Madison semble encourageante. Elle a 22 ans et s’est remise des épreuves et des conséquences de son enfance. Elle est en bonne santé et heureuse, travaille comme manager à un poste qu’elle aime et emménage seule dans son premier appartement. Elle a maintenant un petit ami aimant et une famille. Et elle est une militante active du mouvement pro-vie.
« Je ne voudrais pour rien au monde qu’on est avorté de moi. Les mauvaises expériences de la vie sont inévitables », dit-elle. « J’aurais préféré ne pas avoir à vivre les choses que j’ai vécues, mais je préfère tout de même vivre avec, que de ne pas vivre du tout. »
Madison invite les autres à venir nager à ses côtés. En remontant le courant, l’eau est assez belle, et l’orientation est encore meilleure.
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