L’agence de santé ukrainienne a rapporté qu’une femme membre de l’armée était décédée après avoir reçu le vaccin d’AstraZeneca (CoviShield) contre le virus du PCC, mais a souligné que le public ne devait pas sauter aux conclusions.
L’agence a déclaré que la femme ne s’était plainte d’aucun effet secondaire avant son décès. Elle est décédée environ deux jours après avoir reçu le vaccin, ont indiqué les responsables sur le site Web du ministère de la Santé, selon Reuters.
La femme avait des problèmes cardiaques et d’autres problèmes de santé sous-jacents. La cause de son décès fait l’objet d’une enquête, a déclaré le ministère de la Santé.
Le même lot de vaccins a été utilisé pour administrer des injections à neuf autres personnes sans aucun problème, ont déclaré les responsables, comme le rapporte Reuters.
L’armée ukrainienne a également confirmé le 23 mars le décès de la militaire. Selon Reuters, il s’agit du premier décès signalé depuis que l’Ukraine a commencé à vacciner en février, après avoir reçu le vaccin CoviShield.
Au début du mois, le vaccin d’AstraZeneca a été suspendu en Allemagne, en Espagne, en Italie, en France et dans d’autres pays européens après que des caillots sanguins et des décès ont été signalés. Par la suite, l’Agence européenne des médicaments et l’Organisation mondiale de la santé ont déclaré que les données disponibles ne suggéraient pas que le vaccin avait causé ces décès.
Cependant, certains responsables de la santé dans d’autres pays, y compris les États-Unis, se sont inquiétés le 23 mars que les résultats positifs des essais publiés par AstraZeneca en début de semaine pour son vaccin aient pu être basés sur des données incomplètes.
Les Centre nationaux de santé (NIH) des États-Unis ont déclaré dans un communiqué qu’ils étaient « préoccupés par les informations publiées par AstraZeneca sur les données initiales de son essai clinique du vaccin Covid-19 ».
« Le DSMB [Data and Safety Monitoring Board] s’est inquiété du fait qu’AstraZeneca ait pu inclure des informations désuètes de cet essai, ce qui a pu donner une vision incomplète des données d’efficacité », a déclaré le NIH. « Nous demandons instamment à la société de travailler avec le DSMB pour revoir les données d’efficacité et de s’assurer que les données d’efficacité les plus précises et les plus récentes soient rendues publiques le plus rapidement possible. »
Le Dr Anthony Fauci, directeur de l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses, a déclaré dans une interview à STAT : « Le Conseil de surveillance des données et de la sécurité s’est inquiété du fait que les données qui ont été publiées dans le communiqué de presse par [AstraZeneca] n’étaient pas les plus précises et les plus récentes. C’est ce que le DSMB a communiqué à AZ dans une note plutôt sévère. Ayant vu cette lettre, nous ne pouvions pas la laisser sans réponse. »
Le vaccin d’AstraZeneca n’a pas encore été approuvé pour une utilisation d’urgence par l’Administration américaine des denrées alimentaires et des médicament (FDA). La société a déclaré qu’elle prévoyait de déposer une demande auprès de la FDA dans les semaines à venir.
Le vaccin est largement utilisé au Royaume-Uni, sur le continent européen, ainsi que dans d’autres pays, dont l’Inde et la Thaïlande.
Epoch Times a contacté la société pour obtenir des commentaires.
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