Jeudi dernier, l’Assemblée a voté à l’unanimité une proposition de loi LR permettant de relever, à partir de 2026, les retraites des agriculteurs non-salariés, en modifiant le mode de calcul de leur pension.
Le nouveau montant sera calculé sur « les seules vingt-cinq meilleures années », plutôt que sur l’ensemble de la carrière du professionnel. Il s’agit d’aligner le mode de calcul de la retraite sur celui des salariés du privé. Ces derniers étant complètement défavorisés par rapport aux fonctionnaires dont la pension équivaut à 75 % du dernier salaire. Les élus LR à l’origine de la loi auraient pu en profiter pour le rappeler et remédier à cette inégalité entre le public et le privé, d’autant plus que la pension des fonctionnaires est payée par l’État, donc par les contribuables.
Si les chefs d’exploitation à la retraite touchent en moyenne 1079 euros bruts pour une carrière complète (hors réversion), selon des éléments de la Mutuelle sociale agricole (MSA), la retraite moyenne des fonctionnaires d’État, selon un document de la DREES (Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques), est de 2572 euros/mois, soit 1493 euros de plus !
Article écrit par Nicolas Lecaussin, avec l’aimable autorisation de l’IREF.
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