Fin septembre, la dette publique en France s’est établié à 100,4% du produit intérieur brut (PIB). L’endettement a progressé fin juin et fin septembre de 39,6 milliards d’euros à 2 415 milliards d’euros.
Selon l‘Insee, la dette publique de la France a fortement augmenté au troisième trimestre pour atteindre 100,4% du PIB, dépassant la richesse nationale pour la première fois depuis 2017. L’endettement public a progressé fin juin et fin septembre de 39,6 milliards d’euros à 2 415 milliards d’euros, a précisé l’Institut national des statistiques.
En 2017, elle avait ainsi atteint 100,7% au premier trimestre et 100,9% au deuxième trimestre après l’intégration de la dette de la SNCF.
L’Insee explique qu’à la fin septembre, la « hausse provient principalement de la dette négociable à long terme (+35,8 milliards d’euros) et dans une moindre mesure de la dette négociable de court terme (+4,1 milliards) », selon un communiqué de l’Institut national des statistiques. « Cette progression de l’endettement de l’État s’accompagne d’une augmentation importante de sa trésorerie (+22,5 milliards) », ajoute l’Insee.
Objectif : une dette à 98,8% du PIB fin décembre 2019
L’institut avertit que « la variation de la dette ne permet pas de déduire le déficit public », et que la dette publique brute n’est pas exactement la même que la dette au sens du traité de Maastricht, de laquelle est exclue « la variation des actifs financiers et des passifs ».
Le traité de Maastricht stipule que l’endettement public des États de la zone euro ne doit pas dépasser 60% du PIB et que le déficit public doit être contenu sous la barre de 3% du PIB.
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