En Seine-et-Marne, sept personnes ont été interpellées, soupçonnées d’avoir détourné des aides de l’État liées au Covid-19 en déclarant de faux salariés en chômage partiel.
La police judiciaire de Meaux en Seine-et-Marne a interpellé cinq hommes et deux femmes, tous soupçonnés d’avoir détourné les aides de l’État liées au Covid-19. En effet, ces derniers auraient réussi à obtenir 378 000 euros après avoir déclaré de faux employés de leur société de BTP installée à Noisiel et en les ayant « mis en chômage partiel », a rapporté Le Parisien.
Fraude au chômage partiel : prison ferme pour le chef du réseau qui a détourné 378 000 euros
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Comment la supercherie a-t-elle été découverte ? À la suite d’une erreur de leur part : déclarer pas moins de 45 salariés en une journée avant de réclamer les aides. Aides qui leur ont d’abord permis d’obtenir 200 000 euros, pour couvrir les mois de juin et juillet 2020.
C’est ainsi que la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (DIRECTE) a soupçonné la fraude. Alertée, la police judiciaire a ensuite procédé à l’interpellation des sept personnes, âgées de 20 à 65 ans, qui sont issues de trois familles ayant toutes un lien en commun, a rapporté Ouest-France.
Par ailleurs, sur place, dans les locaux de la société qui compte en réalité 2 ou 3 salariés, les enquêteurs ont mis la main sur 122 000 euros en argent liquide.
— une minute (@uneminute3) May 4, 2021
D’après les premiers éléments d’enquête, ces personnes auraient monté un stratagème identique avec d’autres sociétés du BTP de région parisienne et du Bas-Rhin, pour tenter d’escroquer l’État. À l’heure actuelle, sur les sept personnes interpellées, trois ont été placées en détention provisoire, les autres étant sous contrôle judiciaire. Au final, toutes devraient comparaître prochainement devant la justice.
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