Abolition des « textes à trous », test de rédaction à l’entrée en 6e, concours d’écriture : le ministre de l’Éducation nationale Gabriel Attal a présenté vendredi des mesures pour améliorer la maîtrise de l’écrit chez les élèves, une « urgence républicaine » selon lui.
« Nous avons un devoir d’exigence et d’excellence », affirme dans une tribune publiée par Le Monde, M. Attal qui dit croire « aux forces de l’écrit » et déplore une « baisse de niveau » : « près d’un élève sur trois ne sait pas lire ou écrire convenablement à son entrée en 6e ».
Fin août, en amont de sa première rentrée scolaire dans ses nouveaux habits de ministre, M. Attal avait déjà indiqué qu’il voulait « mettre le paquet sur les savoirs fondamentaux » et promis un « choc des savoirs » à l’école. Pour ce faire, il avait déjà annoncé que deux heures seraient consacrées chaque jour à l’apprentissage et la pratique de la lecture au CP, et que les élèves de CM2 devraient produire « au moins un texte écrit » chaque semaine.
« Détecter les fragilités des uns et les talents des autres »
« Nous devons faire plus et nous devons faire mieux », insiste-t-il vendredi dans Le Monde, avant d’énumérer une nouvelle série de mesures qu’il souhaite voir se développer ou se mettre en place dans les écoles, collèges ou lycées. Il faut ainsi « abolir les ‘‘textes à trous’’ dans les apprentissages au cours moyen et au collège », préconise M. Attal, attendu vendredi matin dans un collège et une école primaire d’Eure-et-Loir pour détailler ces annonces.
Le ministre veut par ailleurs que les « évaluations nationales » qui concernent tous les élèves à l’entrée en 6e intègrent un « test de rédaction », en plus de la lecture, non pas pour « sanctionner les faiblesses », mais pour « détecter les fragilités des uns et les talents des autres ».
M. Attal dit enfin souhaiter créer « dès cette année » un « double grand concours national d’écriture » : l’un pour les élèves en fin de primaire et en fin de collège, l’autre pour… les enseignants, « dont le talent, la créativité méritent d’être mieux reconnus et partagés ».
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