Le Premier ministre britannique conservateur Boris Johnson a essuyé samedi un nouveau revers avec la défection d’un autre député de son parti, qui a choisi de rejoindre un parti d’opposition opposé au Brexit.
Sam Gyimah, ancien ministre des Universités, a rejoint le parti libéral-démocrate à l’occasion de sa conférence annuelle à Bournemouth, sur la côté du sud de l’Angleterre. « Boris Johnson offre un dur choix aux députés modérés et progressistes du parti conservateur : accepter un Brexit sans accord ou quitter la vie publique », a-t-il regretté.
« Je choisis de continuer à me battre pour les valeurs auxquelles j’ai toujours cru, en tant que libéral-démocrate », a-t-il affirmé.
Sa défection intervient quelques jours après celle du député conservateur Phillip Lee, qui avait fait perdre à Boris Johnson sa majorité absolue au parlement.
Sam Gyimah est le sixième député à rejoindre cette année le parti libéral-démocrate, qui compte désormais 18 sièges aux Communes, sur 650.
« Il est clair que les libéraux-démocrates sont le point de rassemblement de ceux qui veulent rester dans l’UE », a réagi la dirigeante du parti Jo Swinson.
M. Gyimah avait démissionné l’an dernier du gouvernement de Theresa May en raison de désaccords avec sa stratégie pour sortir la Grande-Bretagne de l’Union européenne.
Fervent partisan d’un nouveau referendum sur le Brexit, il était très critique de Boris Johnson, qui menace de quitter l’UE le 31 octobre avec ou sans accord sur les conditions de sortie.
L’ex-ministre de 43 ans, un temps considéré comme une étoile montante de son parti, s’était brièvement présenté contre M. Johnson en juin pour prendre la tête du parti.
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