« C’est une révolution pour la sécurité routière », a annoncé le ministre de l’Intérieur.
Dans une interview au quotidien Ouest-France ce mercredi, Gérald Darmanin explique vouloir autoriser les maires à installer des radars automatiques dans leurs communes sans avoir à obtenir l’accord du préfet.
« Les collectivités, en lien avec les habitants, pourront ainsi mettre des radars de vitesse, de contrôle du bruit ou de la pollution là où elles les estiment utiles », souligne le ministre de l’Intérieur.
Cette mesure doit être intégrée à la proposition de loi pour une « sécurité globale », présentée par la majorité La République En Marche (LREM) et leur allié d’Agir et débattue à partir du 17 novembre à l’Assemblée nationale. L’examen des amendements du texte a commencé ce mercredi en commission des lois.
L’installation des radars fixes de contrôle de la vitesse est aujourd’hui décidée par les préfets à partir de différents critères d’accidentologie et d’infrastructures routières, en lien avec les directions départementales des territoires (DDT) et l’Agence nationale de traitement automatisé des infractions (Antai).
Renforcement des moyens de la police municipale, encadrement de l’utilisation des images de la video protection et des drones…
Retrouvez mon interview dans @OuestFrance sur la proposition de loi des députés JM.Fauvergue et A.Thourot : https://t.co/95OA9P7IbR
— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) November 4, 2020
« Une sécurité routière à géométrie variable »
« On va vers une sécurité routière à géométrie variable. Faire sortir le préfet du dispositif, c’est prendre le risque d’avoir une France totalement hétérogène avec des règles différentes d’un département à l’autre, d’une ville à l’autre, et donc des Français perdus », s’est inquiété Pierre Chasseray, délégué général de l’association 40 millions d’automobilistes.
La proposition de loi pour une « sécurité globale » prévoit notamment de renforcer le rôles des polices municipales, structurer le secteur de la sécurité privée et accroître la protection des forces de l’ordre via un durcissement de la répression à l’égard des personnes coupables d’agressions envers les policiers et gendarmes.
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