Le média indépendant Livre Noir a été victime d’une censure sur YouTube, le 17 mars dernier, en pleine diffusion de son troisième volet portant sur le grand remplacement à Molenbeek (Belgique). Environ 2000 spectateurs regardaient ce reportage en direct. De surcroît, la plateforme a interdit la diffusion de nouveaux formats sur la chaîne pendant une semaine.
À 19 h 03 ce jeudi 17 mars, la censure de YouTube est tombée en plein direct, alors que 2000 spectateurs visionnaient le reportage intitulé Grand remplacement 3 Molenbeek. « Votre contenu a été supprimé car il ne respecte pas les règles de la communauté », a indiqué la plateforme à Livre Noir, accompagnant ce message d’une sanction immédiate : « Vous ne pouvez plus accomplir certaines actions (par exemple, mettre en ligne une vidéo, publier un post ou effectuer une diffusion en direct) pendant une semaine. »
⚠️ #Youtube censure, et ne veut pas que vous partagiez ce reportage.
Aidez-nous en y accédant en vous rendant sur : https://t.co/ZF8zUjHulF
Pour le combat de ces femmes, contre la montée de l’islamisme, pour la liberté d’expression, aidez-nous à dénoncer cette censure
Merci ! pic.twitter.com/RXSqmIOyRM
— Livre Noir (@Livrenoirmedia) March 17, 2022
Coupée avant la fin et retirée de la plateforme !
Ce jeudi, sur le compte Twitter de Livre Noir, Jordan Florentin, le rédacteur en chef du pôle politique du média, a dénoncé cette censure. « Ce qu’il vient de se passer est tout simplement scandaleux », s’est-il tout d’abord insurgé. « Alors que nous étions en train de diffuser en direct sur notre chaîne YouTube Livre Noir une vidéo intitulée ‘Grand remplacement 3 Molenbeek’, réunissant plus de 2000 spectateurs en direct, la plateforme vient de décider de sanctionner cette vidéo, de la couper avant la fin et de la retirer de la plateforme et de nous empêcher de diffuser pendant plus d’une semaine nos contenus », a-t-il ensuite expliqué.
« C’est du jamais vu », a-t-il martelé. YouTube ne tolère visiblement pas que la question du Grand remplacement soit évoquée. « Cette vidéo, elle est pourtant cruciale », a encore souligné le rédacteur en chef du média censuré, et c’est la raison pour laquelle il signale l’importance de la partager et de la diffuser, afin de « protéger ces femmes, qui ont témoigné à visage découvert ».
#LivreNoir a besoin de vous !
Je suis révolté par la censure que l’on subit pour notre reportage sur l’islamisation à #Molenbeek : c’est une double peine pour Fadila et Nathalie qui ont accepté de témoigner à visage découvert…
Aidez nous, et RT !!! pic.twitter.com/NKGIaA9upH— François de Voyer (@fdevoyer) March 18, 2022
Un témoignage qui dénonce surtout « l’invisibilisation du droit des femmes »
Parmi les témoignages, celui de Nathalie, qui se décrit comme « seule, blanche, catholique pratiquante, de son immeuble tenu par des salafistes ». Elle avait appelé à l’aide Livre Noir pour « témoigner de sa situation où elle subit toutes les conséquences de la question du Grand remplacement ». Une autre femme, Fadila Maaroufi, « que l’on découvre dans ce reportage », combat également le salafisme, la poussée de l’islamisme et surtout « l’invisibilisation du droit des femmes ».
« Cette vidéo est également très importante puisqu’elle contient un décryptage d’Alexandre del Valle », un géopolitologue qui explique cette islamisation au niveau mondial mais surtout en Belgique, ajoute Jordan Florentin, qui se demande pour quelle raison cette vidéo a été censurée, mentionnant les règles de la communauté YouTube, « qu’on ne connaît pas très bien ».
Le rédacteur en chef invite donc les spectateurs à se rendre sur la plateforme du média livrenoir.fr. Il insiste sur l’importance de cette vidéo, « surtout pour ces femmes » de Molenbeek, qui se sont courageusement exposées pour témoigner de leur quotidien. Il est d’ailleurs possible de les soutenir. « Dénoncez cette censure de YouTube qui est tout simplement inacceptable, on compte sur vous, merci à tous », conclut Jordan Florentin. François de Voyer, le cofondateur et intervieweur de Livre Noir, a lui aussi laissé un message relatif à cette sanction.
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