True the Vote, le collectif dédié à l’intégrité des élections, a présenté aux parlementaires de l’Arizona les données de suivi de téléphones portables prouvant comment des trafiquants de bulletins de vote ont visité des urnes de vote à distance pas moins de 5.700 fois pendant l’élection de 2020 dans deux des plus grands comtés de l’État.
« Lorsque nous avons lancé le projet, nous ne savions pas [ce que nous allions découvrir] », a déclaré Catherine Engelbrecht, fondatrice et présidente du collectif texan, aux parlementaires, le 31 mai.
« Nous avons commencé à réfléchir sur ce qui constituait une estimation ou un seuil raisonnable pour déterminer qu’[une personne] se rendait trop souvent dans une boite de dépôt. Nous voulions nous concentrer sur un ensemble de données explicites et précises [pour démontrer] un ‘comportement atypique extrême’. »
Les enquêteurs du groupe ont fixé le seuil à dix visites. Mais « ici, en Arizona, ils se sont rendus en moyenne 21 fois », a poursuivi Mme Engelbrecht.
Les parlementaires (tous républicains) ont promis de faire avancer le projet de loi HB 2289, visant à rendre les urnes de vote à distance illégales en Arizona.
« La seule chose que j’espère à la suite de cette rencontre, c’est que des gens iront en prison », a déclaré le représentant de l’État Quang Nguyen, républicain. « Je veux juste voir des gens se faire passer les menottes. »
La présentation a été retardée de 45 minutes, du fait que les parlementaires démocrates se querellaient autour d’une mesure de surveillance des armes à feu.
« C’est de la démagogie politique, ce que je trouve honteux », a déclaré Mark Finchem, représentant républicain de l’Arizona.
« Ils essaient de retarder une réglementation (ce qui est toujours une mauvaise idée) sous prétexte de présenter un projet de loi qui n’a été soumis à aucun comité et n’a fait l’objet d’aucun type d’examen. [Mais] ça ne marchera pas. »
Au cours de la présentation de 90 minutes, Mme Engelbrecht et Gregg Phillips, enquêteur de True the Vote, ancien directeur du département des services sociaux du Mississippi, ont décrit l’enquête sur les passeurs de bulletins de vote illégaux, surnommés les « mules ». L’enquête visait également à déterminer le rôle des organisations non gouvernementales dans la fraude électorale de 2020.
L’enquête s’est focalisée sur deux des plus grands comtés de l’État (Maricopa et Yuma). Son but était de déterminer le nombre de fois que les urnes ont été visitées en utilisant une technologie de suivi des téléphones portables permettant de restaurer « schématiquement le quotidien » de trafiquants de bulletins de vote présumés.
« Nous avons décidé qu’il fallait essayer de trouver un moyen de mesurer les faits d’une façon qui soit utile aux forces de l’ordre », a expliqué Mme Engelbrecht.
L’enquête portait sur la période du 7 octobre au 3 novembre 2020. Durant cette période 202 téléphones ont été repérés. Ils ont effectué en tout 4242 visites vers les urnes de vote à distance dans le comté de Maricopa.
Dans le comté de Yuma, l’enquête a permis d’identifier 41 téléphones cibles ayant visité les boites de dépôt 1435 fois. Ce suivi a été possible grâce à la récupération des signaux « pings » des téléphones portables. (Chaque téléphone émet des signaux ping spécifiques afin de renseigner sa position sur un réseau. Ces signaux sont collectés, compactés en lots et il est possible de racheter ces lots.)
Mme Engelbrecht a expliqué que chaque urne de vote à distance est entourée d’une clôture géographique virtuelle (geofence), afin de fournir un « ensemble de coordonnées numériques » et de mesurer combien de fois un téléphone franchi une clôture. Les mesures du contact avec une urne sont précises à un mètre près.
Le gouvernement fédéral utilise la même technologie de suivi. Sa précision est « presque parfaite [comme] le port d’un bracelet électronique », a‑t‑elle déclaré.
« Messieurs dames, cela fonctionne sur tous nos téléphones, et ils nous accompagnent presque tout le temps. Il suffit dans cette enquête de reconnaître que l’ensemble des cas atypiques était si extrême cette fois qu’il mérite d’être examiné sérieusement, et nous espérons que l’autorité se trouvant devant nous le fera », a conclu Mme Engelbrecht.
M. Phillips a déclaré que le réseau des signaux téléphoniques était « vraiment important ».
« Votre téléphone envoie régulièrement des pings, c’est comme ça que tout fonctionne. »
« On ne saurait trop insister sur le fait qu’il ne faut pas faire ce que le [New York Times] a fait » dans une série d’articles sur le géofencing – « dire que nous avons 50 milliards de pings et faire toutes ces hypothèses [erronées] ».
M. Phillips a déclaré que son équipe a passé au crible des milliards de signaux pour cette enquête, en « extrayant » certains téléphones, afin d’exclure les « faux positifs ».
Dinesh D’Souza a illustré ces résultats dans le nouveau film documentaire « 2000 mules », qui dénonce le trafic de bulletins de vote lors des élections de 2020.
« Nous avons décidé d’élaborer une méthode reposant sur les ads data (données publicitaires) [intégrées] dans tous les téléphones. C’est ainsi que l’on capture l’ADN numérique », a déclaré Mme Engelbrecht. « S’il y avait une subversion du processus [électoral], cela se verrait au niveau des urnes. Nous avons pensé que pour le prouver, il fallait se concentrer sur les [données géospatiales]. Nous avons alors décidé d’examiner les moyens de le prouver. »
True the Vote enquête sur la collecte présumée de bulletins de vote pour 2020, dans les juridictions électorales de Géorgie, du Michigan, du Wisconsin, de Pennsylvanie et partagera ses conclusions avec les autorités policières afin qu’elles mènent des enquêtes criminelles.
À côté l’envoi massif des bulletins de vote, des « listes électorales mal tenues », selon Mme Engelbrecht, constituent également une « porte d’entrée à tous types de problèmes ». Ces failles, a‑t‑elle ajouté, sont plus susceptibles de se produire dans les urnes de votes à distance du fait qu’elle sont particulièrement mal réglementées.
True the Vote a recommandé aux parlementaires de l’Arizona d’éplucher et mettre à jour les listes électorales en utilisant une technologie en temps réel ; d’éliminer les urnes de vote à distance et l’envoi massif de bulletins de vote, à moins, au minimum, de sécuriser ces urnes avec une technologie de vidéosurveillance.
D’autre part, les parlementaires doivent s’assurer que la sanction pour fraude électorale soit « redoutée par les fraudeurs », a déclaré Mme Engelbrecht. Enfin, elle a ajouté que la fraude électorale de 2020 était une « escroquerie à plusieurs niveaux dans la hiérarchie, avec des racines profondes ».
« Cibler les communautés les plus vulnérables pour les exploiter, c’est abuser les électeurs. Il ne s’agit pas de la question des républicains ou des démocrates. Il s’agit de sécuriser le vote », a‑t‑elle insisté.
Leo Biasiucci, représentant républicain de l’Arizona, a déclaré : « Il se passe quelque chose, c’est évident. Nous devons déterminer ce qui a mal tourné, comment y remédier, et si quelqu’un est impliqué, il doit être poursuivi. »
La sénatrice d’État Nancy Barto, républicaine, a ajouté qu’il était « très effrayant » que les électeurs ne puissent pas faire confiance dans le scrutin.
« Nous allons nous attaquer à ce problème », a déclaré Mme Barto.
C’est le sénateur d’État Walter « Walt » Blackman, républicain, qui a « mis au point » une solution pour l’Arizona à travers le projet de loi HB 2289.
« Après tout ce que nous avons vu, nous devons aller de l’avant avec le HB 2289 », a‑t‑il conclu sous des applaudissements vigoureux.
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