La Fédération internationale de judo (FIJ) a annoncé la « suspension » du statut de Président honoraire et d’ambassadeur de Vladimir Poutine, en réaction à l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
« Étant donné le conflit actuellement en cours en Ukraine, la Fédération internationale de judo annonce la suspension du statut de M. Vladimir Poutine comme président honoraire et ambassadeur de la Fédération », écrit le 27 février la FIJ dans un communiqué.
Judoka accompli –il est 8e dan, un des grades les plus élevés de la discipline–, le Président russe affiche volontiers son caractère sportif et a souvent fait la promotion d’un mode de vie sain. Son image contraste notamment nettement avec celle de son prédécesseur Boris Eltsine, dont les frasques alcoolisées avaient fait le tour du monde dans les années 1990.
PAIX ET SPORTIVITÉ
Vladimir Poutine est champion de judo. Alors dédions lui cette photo prise lors du tournoi international de judo de 2015. Elle symbolise tout ce que le sport doit inspirer comme esprit d’union et de fraternité. Aux antipodes de la guerre. pic.twitter.com/DI171kQchv— Kant faut y aller… (@sirius1936) February 25, 2022
Dimanche, au quatrième jour de l’offensive lancée en Ukraine par Vladimir Poutine, la bataille pour le contrôle de Kiev se poursuivait dans un contexte marqué par une nouvelle accentuation des pressions occidentales sur Moscou, via l’exclusion des banques russes de la plateforme interbancaire Swift et la livraison attendue d’armes supplémentaire à l’Ukraine.
La crise a aussi déjà eu de nombreuses répercussions dans le monde du sport professionnel, entre compétitions déplacées, rencontres face à la Russie refusées par des sélections nationales, sportifs russes déclarés persona non grata ou sponsors remis en cause.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.