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Hérault : la vidéo de détenus fêtant un anniversaire dans l’enceinte de la prison de Béziers provoque la colère des gardiens

juillet 26, 2024 11:43, Last Updated: juillet 26, 2024 11:43
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Une vidéo montrant un détenu fêter son anniversaire avec d’autres prisonniers en plein centre de détention a provoqué l’exaspération du côté des membres du syndicat Ufap Unsa Justice.

Depuis le 21 juillet dernier, des images prises dans la cour du centre pénitentiaire de Béziers circulent sur les réseaux sociaux. Elles ont notamment provoqué l’indignation parmi les gardiens de la prison du Gasquinoy, ainsi que le rapporte Actu.fr. Leur colère est d’autant plus vive que les prisons font face à un manque d’effectifs important.

« Il est grand temps que l’établissement redevienne une prison et non le Club Med »

Dans cette séquence titrée « GolemsKlub », qui dure une petite minute, on peut voir une quinzaine de détenus en train de fêter un anniversaire, avec alcool et gâteaux sur fond de musique rap. Certains détenus sont torse nu, d’autres dansent et trinquent, sourire aux lèvres.

Cette vidéo a notamment fait réagir David Parmentier, le secrétaire local du syndicat Ufap Unsa Justice. Dénonçant ce « moment festif » bien arrosé « dans une ambiance surréaliste, avec des rires et des accolades », il a indiqué à nos confrères ce mercredi 24 juillet : « Face à ces dérives inadmissibles, il est grand temps que l’établissement redevienne une prison et non le Club Med. » « Sur le coup, on croit tomber sur un film ou un documentaire », a également souligné le secrétaire local du syndicat.

Saisie de consoles de jeux, téléphones portables et cannabis dans les cellules

À la suite de cet épisode, la direction du centre pénitentiaire de Béziers a procédé à la fouille des cellules des détenus qui s’étaient affichés dans la vidéo. Des consoles de jeux, des téléphones portables et du cannabis ont ainsi été saisis, précisent nos confrères. On ignore toutefois si des sanctions disciplinaires ont été prises envers ces prisonniers.

David Parmentier explique que ce phénomène de livraisons est un véritable fléau car il fonctionne « quasiment tous les jours et toutes les nuits », et ce malgré les patrouilles des forces de l’ordre. Des complices, se trouvant à l’extérieur de la prison, livrent toutes sortes de marchandises et d’objets aux prisonniers par le biais de drones. Le secrétaire local du syndicat réclame l’installation rapide d’équipements permettant d’empêcher ces livraisons, ceux-ci ayant fait leurs preuves dans d’autres centre de détention.

Depuis plusieurs années, les prisons françaises font face à de nombreux problèmes, dont le manque cruel de personnel, un problème décuplé avec la surpopulation carcérale. Le centre pénitentiaire du Gasquinoy ne fait pas exception.

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