Deux agents de la sûreté ferroviaire ont abattu mercredi un homme armé d’un couteau qui menaçait de s’en prendre à un groupe d’enfants. Alors qu’ils ont été mis en examen pour « meurtre » ce vendredi, une pétition a été mise en ligne pour les soutenir.
Une vidéo amateur diffusée sur les réseaux sociaux mercredi soir, quelques heures après les faits, dévoile en partie, et sous un seul angle de vue, la scène finale de la chasse à l’homme. L’individu, âgé de 36 ans, se montre « extrêmement menaçant » envers un groupe de onze enfants encadrés par deux accompagnateurs, selon un porte-parole de la SNCF qui s’est exprimé auprès de l’AFP.
« Tuez-moi ou je vais en tuer un », a-t-il dit. Les agents de la sûreté ferroviaire sont intervenus rapidement. Visé par cinq tirs, il a été atteint par quatre balles et est décédé peu après les faits, malgré l’intervention des secours.
la vidéo de la saloperie a Ermont.. pic.twitter.com/NOrmLbc7HS
— Jean Luc le gaulois (@gaulois1966) June 30, 2021
Plus tôt dans l’après-midi, vers 15 h 45, l’individu avait d’abord brandi son couteau vers des voyageurs qui attendaient leur train sur le quai de la gare d’Ermont-Eaubonne.
L’équipe de la Suge l’avait poursuivi en dehors du bâtiment, jusqu’à ce que l’homme tombe nez-à-nez avec le groupe d’enfants près du centre de loisirs. Il s’avèrera que l’individu d’origine haïtienne était bien connu des services de police avec une quinzaine de mentions dans son casier judiciaire, rapporte Actu Penit.
Les deux agents de la sûreté ferroviaire, âgés de 27 et 33 ans, ont été mis en examen pour meurtre, un chef d’accusation plus lourd que celui requis par le parquet, qui avait demandé que les faits soient qualifiés en « violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner ». Ils ont été laissés libres sous contrôle judiciaire.
Soutien aux deux agents
Une pétition a été mise en ligne afin de soutenir les deux agents de la SNCF. Au moment d’écrire ces lignes, elle avait déjà reçu plus de 24 000 signatures.
Près de 2 000 commentaires ont par ailleurs été ajoutés par des signataires de la pétition. « Ces deux agents n’ont fait que leur devoir. Leur courage a permis de sauver certainement plusieurs vies innocentes. Plutôt que les accuser, il faudrait les décorer », a ainsi écrit l’un d’entre eux.
Par ailleurs, les syndicats FO et UNSA Ferroviaire ont apporté le lendemain des faits, dans des communiqués distincts, leur « soutien plein et entier » aux agents impliqués, saluant leur « professionnalisme ».
La fédération CGT des cheminots a déclaré vendredi que les agents avaient agi « dans le cadre de leurs prérogatives et des dispositions prévues par la loi » et qu’ils font souvent face à des situations « difficiles ».
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