Un homme de Jaipur au Rajasthan, dans le nord de l’Inde, a consacré sa vie à s’occuper des animaux sans défense et sans-abri. Sa communauté, dit-il, le traite de fou, mais il croit que chaque vie a sa raison d’être.
Ayant sauvé plus de 900 animaux à ce jour, Kapil Bajpai exhorte les autres à prendre conscience des animaux dans le dénuement.
Kapil a déclaré à Epoch Times par e-mail que son parcours pour aider les animaux avait officiellement commencé en 1996. Il a trouvé un pigeon qui avait été blessé par une corde de cerf-volant et a soigné l’oiseau pendant trois jours jusqu’à ce qu’il décède paisiblement.
Cependant, Kapil se rappelle très bien que sa passion prend ses racines dans son enfance. « Je volais du pain à la maison et je le donnais aux chiens errants dans les rues », dit-il. « Un jour, ma mère m’a vu et j’ai été battu et grondé, mais cette passion n’a pas disparu pour autant. »
Lors d’un autre événement de son enfance, Kapil déclare avoir vu un jour un chien blessé aux pattes à proximité de son école, et au lieu de l’ignorer, il a décidé de nourrir le chien tous les jours en partageant son déjeuner. Cela a continué ainsi pendant 15 jours, après quoi le chien a disparu. Cependant, la passion de Kapil n’a fait que s’accroître de jour en jour après cela.
Plus tard, les scènes authentiques d’un film indien, Teri Meherbaniyan, ont inspiré Kapil à poursuivre sa vocation : aider les animaux dont personne ne se soucie.
« Aujourd’hui, j’ai 40 ans, j’ai sauvé plus de 900 animaux », a-t-il poursuivi, « des vaches, des veaux, des chiens et des oiseaux […] Plusieurs sortes d’animaux. » Après les avoir sauvés, il envoie les animaux réhabilités au département des forêts, dans des refuges pour animaux ou des shalas pour vaches, où ils peuvent vivre en toute sécurité.
« Les Indiens ne sont pas trop préoccupés par les animaux vivant dans la rue », estime Kapil. « Un nombre énorme d’animaux errants existent dans les rues ; les gens ne sont pas du tout conscients de cela. »
Bien que ce gentil ami des animaux ait aidé tant d’animaux, sa passion n’a pas été sans obstacles, dit-il. Beaucoup de gens, admet-il, se sont retournés contre lui. Sa femme, qui n’était pas une amoureuse des animaux, a demandé le divorce ; ses amis du quartier le traitent de fou pour en avoir « trop fait » pour les animaux errants.
« Je n’écoute personne », rétorque Kapil, « je veux m’occuper de ces créatures sans défense jusqu’à ma mort. » À cette fin, le sauveteur d’animaux dévoué publie régulièrement des articles concernant sa mission sur Facebook et a même créé récemment une ONG, Bejwaan, qui signifie « sans voix ».
L’autre défi auquel Kapil est confronté, dit-il, est qu’il ne possède pas de voiture et qu’il doit donc louer un véhicule privé la plupart du temps pour sauver les animaux. « Parfois, il devient très difficile d’acheter des médicaments par manque d’argent, car les médicaments sont très chers. Je nourris quotidiennement les animaux errants, car je ne peux pas les voir affamés et assoiffés ; à cause de tout cela, je suis confronté à des problèmes financiers », ajoute-t-il.
M. Bajpai, qui travaille pour une entreprise privée, répond également aux appels concernant des animaux en détresse pendant les heures de travail. Il est « grondé par le patron », admet-il, mais croit que « Dieu sera heureux » de voir le dévouement qu’il témoigne à tous ces animaux dans le dénuement.
« Je ne connais aucune créature indigne de mon temps », souligne M. Bajpai.
Kapil espère que la sensibilisation de la communauté aidera les habitants à se rallier à sa mission bienveillante. Sa campagne « Pareda »encourage les habitants à remplir des bols d’eau pour les oiseaux assoiffés pendant l’été, en appelant cela « notre responsabilité ». En outre, M. Bajpai mène également des programmes de sensibilisation aux animaux dans les écoles.
Il rêve de récolter un jour assez d’argent en dons pour ouvrir un refuge pour animaux.
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