Huit syndicats de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) ont déposé un préavis de grève de jeudi soir à samedi matin, réclamant comme en avril « de véritables négociations » sur l’emploi, les salaires et les restructurations en cours.
Le front syndical reste uni à l’AP-HP : après leur premier appel unitaire avant le weekend de Pâques, les huit principales organisations (CGT, SUD, FO, CFDT, CFTC, CFE-CGC, Unsa, SMPS) ont déposé un nouveau préavis débutant le 23 mai à 21H00 et s’achevant le 25 mai à 7H00.
Cette initiative s’inscrit « dans le cadre de la journée nationale d’action et de grève pour la défense du service public », indiquent-elles, alors que trois journées de mobilisation sont prévues en début de semaine prochaine contre le projet de loi sur la fonction publique.
Les syndicats de l’AP-HP ont toutefois leurs propres revendications : dans un tract, ils réclament une hausse des salaires « de 400 euros pour chacune et chacun » et « des moyens en personnel à hauteur de 10 000 embauches ».
L’intersyndicale :CGT, SUD, FO, CFDT, CFTC, @cfecgc, Unsa, SMPS) ont déposé un nouveau préavis débutant le 23 mai à 21 heures et s’achevant le 25 mai à 7 heures. https://t.co/C8Io7qS20X #Santé via @LePoint
— Christophe Roque (@roquecfecgc) 20 mai 2019
Dénonçant la suppression de « 3 500 postes entre décembre 2014 et décembre 2018 », ils appellent « les agents toutes catégories confondues à organiser la riposte » et prévoient un rassemblement devant le siège de l’AP-HP vendredi à 9H30.
Par ailleurs, la grève se poursuit dans les urgences du premier centre hospitalier français. Entamé mi-mars après une série d’agressions à l’hôpital Saint-Antoine, le mouvement s’est propagé à la plupart des 25 services concernés.
« Le taux global de mobilisation (personnels absents et personnels assignés) reste stable aux alentours de 35% environ », a indiqué lundi la direction à l’AFP.
Pour les syndicats, « cette grève est le miroir grossissant de (la) réalité du manque de personnel ».
D. S avec AFP
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