La semaine dernière, un Espagnol interpellé par les douaniers sur l’autoroute A2 avec 38 kilos de cannabis et jugé en comparution immédiate a finalement été relaxé malgré les réquisitions du parquet qui réclamait une peine de prison ferme.
Jeudi 14 janvier, vers 3 h 40, un Espagnol partant du Pas-de-Calais s’est fait arrêter par les douaniers au niveau de l’autoroute A2. L’homme, qui se dirigeait vers Liège (Belgique) pour se rendre ensuite en Allemagne tractait une remorque au volant de son Audi A3.
Remorque qui contenait des poêles et des sulkys, mais aussi 38 kg d’herbe de cannabis, relate La Voix du Nord.
— une minute (@uneminute3) January 21, 2021
Au total, les douaniers ont découvert 34 sachets thermoformés contenant du cannabis, caché dans un double fond qui nécessitait une scie pour être inspecté. Interpellé, l’individu a affirmé qu’il ne savait pas ce qu’il y avait dans la remorque.
Ce lundi, en comparution immédiate, il a réaffirmé lors de l’audience qu’il ne savait pas qu’il transportait cette drogue, expliquant qu’il avait récupéré la remorque à Grenade (ville du sud de l’Espagne) à la demande d’un certain Pablo, qui est le patron d’une entreprise pour laquelle il a déjà travaillé.
Il a également précisé qu’il devait connaître le lieu de sa destination finale qu’une fois arrivé à la frontière, relate Actu 17.
?? Pas-de-Calais : Interpellé par la douane sur l’autoroute avec 38 kg de cannabis, il est relaxé par le tribunal
►Le prévenu a affirmé qu’il ne savait pas ce qu’il y avait dans la remorque qu’il tractait avec sa voiture https://t.co/FixkuoBWlt— Actu17 (@Actu17) January 19, 2021
Aux termes de l’audience, le parquet a requis 2 ans de prison ferme à son encontre, ainsi qu’un mandat de dépôt, mais également des amendes douanières et la confiscation de son véhicule. De son côté, l’avocat du prévenu a insisté sur le fait que son client était père de 5 enfants et que son intention volontaire ne pouvait pas être caractérisée dans ce dossier.
Des arguments qui ont convaincu le tribunal, qui a décidé de relaxer le prévenu. L’homme est donc ressorti libre. À compter de cette décision, le parquet a 10 jours pour faire appel.
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