Suite à la mise en ligne par Elon Musk des Twitter Files explosifs, l’acteur James Woods a déclaré vouloir poursuivre le Comité national démocrate (DNC) ayant réclamé la censure d’un de ses tweets sur Hunter Biden.
Elon Musk, et le journaliste indépendant Matt Taibbi ont dévoilé le 2 décembre une série de communications en interne chez Twitter qui donnent un aperçu des mesures prises par les employés pour censurer l’article du New York Post concernant l’ordinateur portable de Hunter Biden.
Dans un de ses posts, Matt Taibbi a partagé une capture d’écran d’un courriel daté du 24 octobre 2020 montrant un employé de Twitter partageant une liste de cinq tweets prétendument identifiés par les membres de la campagne de Joe Biden.
Matt Taibbi a écrit en commentaire : « En 2020, les demandes de suppression de tweets d’acteurs connectés étaient une routine. Un cadre écrivait à un autre : À revoir de la part de l’équipe Biden. La réponse revenait : ‘Traité’. »
Parmi les divulgations partagées, se trouve également la capture d’écran d’un autre courriel en interne, daté du 25 octobre 2020, indiquant que le DNC avait marqué deux tweets embarrassants à supprimer, impliquant Hunter Biden.
« Les célébrités comme les inconnus pouvaient être supprimés ou examinés sur ordre d’un parti politique », commente Matt Taibbi.
La capture d’écran révèle qu’un employé de Twitter déclare avoir « attrapé le premier sous SI ». Il a apparemment contré un tweet du compte @stephen_liuhan, qui est suspendu.
L’employé exhorte ensuite un collègue « d’envoyer vers ‘Sécurité’ celui du profil célèbre », en référence à un tweet provenant du compte de James Woods. Les deux tweets semblent avoir été supprimés.
Le journaliste d’investigation Andrew Kerr du Washington Free Beacon a répondu au tweet de Matt Taibbi : « Le tweet de Stephen_liuhuan était un lien vers Hunter Biden pesant et consommant des drogues, et un autre lien vers une cassette pornographique de Hunter Biden. Le tweet de James Wood [sic] montre Hunter Biden fumant du crack et se laissant toucher avec les pieds. »
Epoch Times n’a pas été en mesure de vérifier de manière indépendante le contenu des deux tweets supprimés.
« Toute cette affaire est consternante »
James Woods s’est entretenu avec Tucker Carlson lors d’une interview le 2 décembre pour évoquer l’affaire de son tweet censuré.
« Vous en êtes-vous douté au moment où il a été retiré à la demande directe du Comité national démocrate ? » a demandé Tucker Carlson à l’acteur.
« Je suis choqué comme tout autre Américain le serait s’il était la cible d’un candidat à la présidence et d’un grand parti politique », a répondu James Woods. « Je trouve que toute cette histoire est consternante. »
Tucker Carlson lui a demandé s’il avait l’intention de faire quelque chose à ce sujet.
« Je peux vous garantir quelque chose qui dépasse tout ce que vous entendrez dans votre vie : je vais prendre un avocat. Je poursuivrai le Comité national démocrate quoi qu’il arrive, que je gagne ou perde », a répondu James Woods.
Les responsables du DNC n’ont pas répondu à l’heure de la mise sous presse à une demande de commentaire d’Epoch Times.
Elon Musk a réagi à l’un des posts de Matt Taibbi selon lequel « les demandes d’acteurs connectés pour supprimer des tweets étaient une routine » sous la gestion antérieure de Twitter en posant la question : « Si ce n’est pas une violation du premier amendement de la Constitution, qu’est-ce que c’est ? »
Le compte Twitter @hodgetwins, géré par deux comédiens conservateurs, a réagi a répondu : « C’est à 100%, une collusion entre le gouvernement et les Big Tech pour violer le premier amendement. »
Répondant à ce tweet, Elon Musk a indiqué que Twitter agissait sous les ordres du gouvernement pour supprimer la liberté d’expression.
« Si Twitter avait agi de lui-même pour supprimer la liberté d’expression, ce ne serait pas une violation du premier amendement, mais agir sous les ordres du gouvernement pour supprimer la liberté d’expression, sans contrôle judiciaire, ça oui, ça l’est. »
James Woods a partagé le tweet d’Elon Musk, ajoutant un commentaire : « Je suis d’accord. Que diriez-vous de financer un recours collectif pour ceux qui ont été supprimés ? Je serai heureux d’être le plaignant principal. »
Epoch Times n’a pas été en mesure de vérifier de manière indépendante le contenu des divulgations publiées par Matt Taibbi et partagées par Elon Musk.
« Diverses formes de fraude gouvernementale »
Sur Truth Social, Donald Trump a affirmé que les Twitter Files devaient être considérés comme la preuve de l’ingérence des Big Tech dans les élections de 2020.
« Wouah ! C’est une très grosse histoire concernant Twitter et diverses formes de fraude gouvernementale, y compris, la fraude électorale en particulier », a-t-il écrit.
« Je suis heureux que tout le monde soit désormais éclairé sur ce que je dis haut et fort depuis deux ans, à savoir que l’élection présidentielle de 2020 a été truquée et volée par une combinaison de démocrates, de Big Tech, de ‘forces de l’ordre’ et d’autres acteurs corrompus. »
« Le même niveau de fraude a eu lieu avec les autres Big Tech, si ce n’est encore plus (si c’est possible ?) »
« Nous vivons dans un PAYS TRÈS CORROMPU. »
Enquête du Congrès
Pendant ce temps, James Comer, le républicain à la tête de la commission de surveillance de la Chambre des représentants a annoncé que le personnel de Twitter impliqué dans la suppression de l’histoire du portable d’Hunter Biden avant les élections présidentielles de 2020 devrait faire face au Congrès et témoigner de ses actions.
Le représentant James Comer (Parti républicain‑Kentucky), a fait cette déclaration lors d’une apparition vendredi sur Fox News, juste après que Musk ait partagé le fil de Matt Taibbi.
« Chaque employé de Twitter qui a été impliqué dans la suppression de l’histoire du portable de Hunter Biden aura l’occasion de se présenter devant le Congrès et d’expliquer ses actions au peuple américain », a déclaré James Comer.
Les républicains accusent depuis longtemps Twitter – et d’autres médias – d’avoir supprimé l’histoire de l’ordinateur portable de Hunter Biden, mais aussi toutes les accusations portées contre Joe Biden quant à ses affaires douteuses avec son fils à l’étranger.
Dans son interview sur Fox News, James Comer a déclaré que « cette histoire n’est que le début », ajoutant que « nous allons faire comparaître chaque personne de Twitter impliquée dans cette affaire devant la commission de surveillance de la Chambre des représentants dès que possible ».
Le GOP [surnom donné au Parti républicain] ayant pris le contrôle de la Chambre des représentants lors des midterms, James Comer est en passe de devenir le prochain président de la commission de surveillance.
Epoch Times fait une demande de commentaires auprès de Twitter quant aux déclarations de James Comer.
Caden Pearson a contribué à cet article.
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