Tout au long de sa vie, il a été témoin des guerres et de cette destruction sans fin de la vie. C’est dans ce contexte que Jia Sixie a écrit ce célèbre livre d’agronomie intitulé Principales techniques pour le bien-être du peuple (Qi Min Yao Shu). Dans cet ouvrage, il a répertorié de très nombreuses connaissances agricoles traditionnelles, mais aussi sa propre expérience pratique, des observations et des essais. Il espérait apporter l’abondance dans le royaume et la paix au peuple.
Sur la base du livre Qi Min Yao Shu, les lecteurs ont pu constater que l’agriculture d’alors était déjà très avancée, de nombreuses techniques et pratiques inscrites dans cet ouvrage sont encore utilisées de nos jours.
Le Qi Min Yao Shu est le recueil d’agronomie le plus ancien et le plus vaste de l’histoire chinoise. Il se compose de 92 volumes et d’environ un million cent mille mots. Il traite d’agronomie, d’arboriculture, la forêt, la volaille et le bétail, la pêche, la brasserie et la transformation alimentaire, ainsi que d’autres sujets concernant l’agriculture et l’artisanat, etc. Les chapitres agricoles et arboricoles représentent les parties les plus importantes du livre. Dans les chapitres traitant des récoltes, Jia Sixie souligne qu’en «suivant le bon moment et en s’occupant du bon endroit, on peut obtenir un grand succès avec moins d’efforts».
En plus de souligner l’importance du bon moment et du bon lieu, le livre mettait aussi en avant l’amélioration des sols et des techniques agricoles (la charrue et la houe par exemple). Le contenu évoque aussi des sujets tels que le degré d’humidité approprié pour une bonne conservation du sol, l’optimisation de la fertilité des sols, la rotation des récoltes qu’il est nécessaire d’appliquer pour utiliser les dépendances nutritives des différentes récoltes.
Quant à la culture des fruits, Jia Sixie explique en détail le processus des greffes. En ce qui concerne l’élevage, il souligne l’importance de l’alimentation et de l’abreuvement. Enfin, le livre fournit plus d’une vingtaine de techniques de vinification. Au total, 156 ouvrages de référence connexes y sont cités. Ce livre a donc joué un rôle important dans l’histoire de l’agriculture en Chine et de par le monde.
Le Qi Min Yao Shu a été considéré comme une encyclopédie de l’agriculture dans la Chine ancienne. Il compilait systématiquement les développements technologiques agricoles jusqu’à la dynastie des Wei du Nord. Le livre a, non seulement favorisé le développement agricole de l’époque, mais il a aussi eu un impact considérable sur les experts agricoles des générations suivantes. Il annonçait les recherches agricoles en développement.
La contribution scientifique de l’ouvrage ne représente pas seulement un précieux héritage pour la Chine, mais il constitue aussi une perle rare quant aux anciennes sciences naturelles dans le monde.
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