L’équipe de France de VTT vise « un 20 sur 20 » aux Jeux Olympiques où elle peut espérer quatre médailles, sachant qu’il faudra déjà débloquer un compteur enrayé depuis douze ans, souligne le manager général Yvan Clolus à l’AFP.
Avec Pauline Ferrand-Prévot, quintuple championne du monde, et Loana Lecomte, vice-championne du monde en titre, en lice dimanche, suivis lundi de Victor Koretzky, actuel n°1 mondial, et Jordan Sarrou, champion du monde 2020, les Bleus ont de sacrés arguments à faire valoir sur la colline d’Elancourt (sud-ouest de Paris), le site de l’épreuve de cross-country.
« On a des athlètes qui ont déjà tous gagné au moins une fois toutes ces grandes courses. Tous. Donc, on pourrait repartir avec quatre médailles. Et moi, ça ne me gêne pas de dire que c’est l’ambition. C’est-à-dire, le 20 sur 20 », explique Clolus qui pose cependant deux bémols.
C’est très serré, il faut rester humble
D’abord, la concurrence: « il faut se rappeler qui on a en face de nous. Chez les filles ou chez les garçons, on a des top athlètes. C’est très serré. Donc, il faut rester humble. »
Mais aussi les deux précédentes éditions olympiques, à Rio-2016 et Tokyo-2020, d’où la France est rentrée bredouille alors que c’est une place forte historique du VTT avec quatre titres olympiques: Miguel Martinez en 2000, Julian Absalon en 2004 et 2008, Julie Bresset en 2012.
La dernière médaille pour la France en VTT, c’est il y a 12 ans
« La dernière médaille pour la France en VTT, c’est il y a 12 ans. Depuis, on rame. Rio, ça a été très dur. Alors allons déjà chercher cette première médaille olympique, ce sera déjà énorme. Ce sera une forme de soulagement aussi par rapport à l’historique et à ce qu’est la France du VTT qui n’y arrive plus depuis Rio », insiste le manager de l’équipe de France.
« On a les quatre même athlètes qu’en 2021 à Tokyo, un peu plus matures, un peu plus expérimentés, un peu plus forts encore dans leur palmarès. C’est une équipe à 100% de son potentiel, sans blessé, sans malade. Ça paraît pas grand-chose, mais c’était déjà beaucoup et c’est une première victoire », ajoute Clolus qui compte aussi sur l’avantage de concourir à domicile.
« On est chez nous, on le sent, on aura le public et le vent dans le dos. Mais ce n’est pas un tapis rouge, c’est une chance qu’il va falloir utiliser tout simplement. »
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